Charteris: "On sera déjà bien heureux de battre Trevise"

  • Luke Charteris, le deuxième ligne gallois du Racing
    Luke Charteris, le deuxième ligne gallois du Racing
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Absent de longues semaines à cause d'une fracture au pied subi en début de championnat, Luke Charteris revient peu à peu à la compétition. Le géant Gallois, qui espère enfin enchaîner les matchs avec le Racing, refuse de parler de bonus offensif pour le déplacement de dimanche à Trévise.

Comment avez-vous vécu votre début de saison difficile, marqué par une fracture au pied dès la première journée à Montpellier ?

Luke CHARTERIS: Se blesser comme cela dès le premier match, ce n'était vraiment pas bon ! C'était dur mais j'ai trouvé ici une belle ambiance dans le groupe et cela m'a aidé. La semaine dernière, j'étais juste heureux de pouvoir rejouer un peu, mais j'étais mort au bout de cinq minutes ! J'ai besoin de retrouver plus de physique et d'endurance. Dimanche, j'espère que je pourrai jouer soixante minutes, peut-être un peu plus. Une chose est sûre, je suis davantage content quand je peux jouer.

La présence de trois autres internationaux gallois vous a t-il aussi permis de passer plus facilement ces premières semaines frustrantes ?

L.C: Je connaissais aussi Adrien Planté, qui a joué avec moi à Perpignan. Les avoir ici, cela a aidé, c'est sûr, mais pas forcément pour moi. Cela a surtout été plus facile pour ma femme car elle connaît bien celles de Dan (Lydiate, ndlr) et de Mike (Phillips). Si elle est heureuse, c'est forcément plus facile pour moi !

N'est-ce pas plus compliqué, par rapport aux autres internationaux gallois qui jouent au pays, de jongler entre le Top 14 et la sélection ?

L.C: C'est plus dur, c'est sûr. Mais moi je préfère ça. Je suis convaincu que je suis devenu meilleur en arrivant dans le championnat français donc ce n'est pas trop compliqué pour moi. Peut-être que ça l'est plus pour le sélectionneur, qui veut que tous les joueurs restent au pays de Galles. Ça serait plus simple car il y a beaucoup de stages. L'IRB nous laisse des fenêtres pour jouer ici, donc je crois qu'il est possible d'être à la fois un joueur de Top 14 et en sélection avec le pays de Galles.

Les quatre équipes de chaque groupe peuvent prétendre à quelque chose

Le Racing se rend dimanche en Italie. Confirmer la victoire contre Northampton par un deuxième succès d'affilée est presque nécessaire pour la suite de la compétition…

L.C: Ce succès face aux Saints était évidemment une belle victoire pour nous. La transformation de Johan Goosen en fin de match a été très importante car elle les sort du bonus défensif et cela peut jouer dans un groupe aussi serré. On était très heureux mais il ne s'agissait que d'un match. Avec la nouvelle formule de la coupe d'Europe, les quatre équipes de chaque groupe peuvent prétendre à quelque chose. Ce sera donc un match compliqué à Trévise, mais si nous gardons cette confiance acquise face à Northampton, la victoire est possible.

Trévise a subi une claque sur le terrain des Ospreys lors de son premier match. Pensez-vous que la franchise italienne sera entravée par les doutes dimanche ?

L.C: Je ne crois pas. Chez eux, ce ne sera pas la même histoire. C'est une équipe très performante devant, que ce soit en mêlée ou en touche. Si on peut gagner nos duels face à leurs avants, ce sera alors plus facile pour nos trois-quarts de s'exprimer et de marquer des essais.

La stratégie de jeu sera tout de même différente face à une équipe supposée plus fragile que Northampton…

L.C: Je crois que nous devons garder la même attitude mais ce sera peut-être un peu différent dans le combat. Le plus important pour nous, c'est de nous focaliser sur notre jeu.

Avec la féroce bataille à trois qui se dessinent dans votre poule avec les Ospreys et les Saints, prendre le bonus offensif devient-il votre objectif ?

L.C: Non, nous y allons déjà pour gagner et ce serait déjà bien. Si on y va avec la prétention de se dire qu'on va prendre les cinq points, cela peut se retourner contre nous. On sera déjà bien heureux de remporter ce match.

Pensez-vous le Racing armé pour faire mieux que les années précédentes sur la scène européenne ?

L.C: Je le crois, en effet. Ce sera dur, bien sûr, car avec une compétition réduite à vingt membres, les standards ont été rehaussés. Si on gagne dimanche, cela nous fera déjà huit, peut-être neuf points. Et si parvient à enchaîner contre les Ospreys, bien sûr que c'est possible !

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