Deux ans plus tard, Toulon et Clermont à nouveau sur le toit de l’Europe

  • Steffon Armitage face à Ludovic Radosavljevic - Clermont Toulon - novembre 2014
    Steffon Armitage face à Ludovic Radosavljevic - Clermont Toulon - novembre 2014
Publié le Mis à jour
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Toulon, vainqueur du Leinster ce dimanche (25-20) s'est qualifié pour la finale de la Champions Cup où il retrouvera Clermont, tombeur des Saracens (13-9). Une revanche de 2013.

Toulon-Clermont sera donc l’affiche de la finale de Champions Cup le 2 mai à Twickenham. Comme en 2013, les deux clubs vont se retrouver au stade ultime de l’épreuve. Une affiche qui résonne comme une évidence, tant les deux faisaient office de favoris depuis le début de l’édition 2015. Samedi, Clermont a fait tomber les Saracens (13-9). Ce dimanche, Toulon a pris le meilleur sur le Leinster (25-20).

Toulon et Clermont sont les plus réguliers

Respectivement premiers et deuxièmes du classement actuel du championnat de France, Toulonnais et Clermontois sont également les deux meilleurs représentants de l’Hexagone ces dernières saisons. Et grâce à une bonne phase de groupe dans cette Champions Cup, ils avaient hérité d’un tableau favorable pour les playoffs. Les deux étaient ainsi assurés de disputer leur quart et leur demie à "domicile" pendant que le Racing, pourtant meilleur premier à l'issue des poules, devait se déplacer quoi qu’il arrive en demie après son quart contre les Saracens.

Varois et Clermontois vont donc se disputer une nouvelle fois le trophée, même s’il a changé cette année avec le passage de la H Cup à la Champions Cup. Et forcément, on va repenser à la finale du 18 mai 2013. Un match d’une énorme intensité, un Jonny Wilkinson au diapason et un scénario digne de ces rencontres qui restent dans la légende. Car si l’ASMCA a semblé longtemps désignée pour soulever la coupe, la rencontre a basculé sur un ballon gratté de Fernandez Lobbe dans les bras de Wesley Fofana.

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Et Delon chambra Brock avant d'aplatir...

Quelques instants plus tard, Delon Armitage s’offrait l’essai de la victoire, se permettant au passage de chambrer Brock James avant d’aller aplatir dans l’en-but. Un geste que l’arrière anglais a longtemps porté comme un fardeau (et encore aujourd’hui), celui-ci ne rentrant pas dans les codes de ces fameuses "valeurs" que le rugby ne cesse de vanter. Il est écrit qu’aucun club n’a jamais remporté la Coupe d’Europe avec un parcours parfait. Clermont est passé cette saison-là proche de faire mentir cette statistique.

Quoi qu’il arrive, cette finale est prometteuse. D’un côté, les Toulonnais tenteront de réaliser un triplé européen inédit et pourront ainsi rejoindre le Leinster à la deuxième place des équipes les plus titrées en Coupe d’Europe. Toulouse et ses quatre couronnes ne seront alors plus très loin. Du côté de Clermont, on rêve d’accrocher enfin la première étoile européenne pour égaler les voisins brivistes. Et surtout éviter de connaître le même sort que le Stade français et Biarritz, chacun double finaliste mais jamais vainqueur.

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