Coux: "On a encore des secrets"

  • L'ailier d'Oyonnax, Jean-François Coux
    L'ailier d'Oyonnax, Jean-François Coux
  • Jean-François Coux à l'entraînement avec Oyonnax, mardi 9 décembre 2014. Photo: Julien Plazanet
    Jean-François Coux à l'entraînement avec Oyonnax, mardi 9 décembre 2014. Photo: Julien Plazanet
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À l’heure d’aborder un deuxième duel consécutif face à Brive, ce samedi pour la 4e journée de la Challenge Cup, l’USO de l’ailier Jean-François Coux veut surtout conserver sa belle dynamique de quatre victoires consécutives, avant les retrouvailles entre Oyomen et Coujoux le week-end suivant, mais cette fois en Top 14 dans un duel qui sera capital pour le maintien.

Ce retour face à Brive, pouvoir jouer 80 minutes, vous a surement fait beaucoup de bien?

Jean-François COUX: Oui ça fait du bien. C’est sûr qu’après cette petite déchirure que je me suis faite contre Toulon (le 3 octobre dernier, ndlr), c’est toujours un plaisir de rejouer 80 minutes, de reprendre surtout le rythme et on va dire que ma saison commence vraiment maintenant. Après la grave blessure que j’ai eu l’an dernier (rupture des ligaments croisés en septembre 2013, ndlr), je pensais que ça allait rouler tout seul mais c’était beaucoup de travail... C’était vraiment une grosse blessure et je retrouve mes sensations petit à petit. Cela va de mieux en mieux donc je suis content de pouvoir enchainer ce deuxième match.

Il va sûrement vous falloir un peu de temps pour revenir à 100%, à votre meilleur niveau...

J-F.C: Oui il faut du temps, cela fait un an maintenant et ce n’était pas qu’une "simple" rupture des croisés. Malheureusement il y avait le tendon rotulien, pas mal de choses... Quand tu joues ailier, en plus, il faut retrouver la vitesse et les automatismes! Mais bon on va dire que c’est passé. J’ai eu cette petite déchirure qui m’a un peu freiné dans mon élan mais maintenant j’espère que ça va pouvoir continuer.

Je suis encore un petit jeune dans ma tête

Quand on sort d’une telle blessure, on change quelque chose dans sa préparation physique?

J-F.C: Non c’est surtout dans la tête qu’il faut changer (rires)! On se dit que c’est dur et qu’il faut revenir, qu’il ne faut pas penser à la blessure et qu’il faut y aller. On n’a pas l’impression mais c’est vraiment du boulot. C’est compliqué de rejouer en Top 14 avec le niveau qu’il y a. On s’entraine, on fait des exercices spécifiques mais il ne faut pas trop en faire. Je pense que j’en ai peut-être un peu trop fait pour vouloir revenir plus vite et le corps n’a pas suivi. Malgré mes 33 ans, je n’arrive pas trop à me gérer. Je suis encore un petit jeune dans ma tête donc c’est compliqué. Maintenant je fais tout pour que ça soit bien pour profiter de la fin de saison qui arrive.

Jean-François Coux à l'entraînement avec Oyonnax, mardi 9 décembre 2014. Photo: Julien Plazanet
Jean-François Coux à l'entraînement avec Oyonnax, mardi 9 décembre 2014. Photo: Julien Plazanet

Vous revenez dans une période où l’équipe est sur une bonne dynamique, avec quatre victoires consécutives...

J-F.C: On avait à cœur de gagner ce match à Brive parce que les mecs qui ont joué en Top 14 ont fait de gros matchs et on voulait une continuité. C’est toujours mieux quand on gagne et on a réussi à le faire à Brive. C’est une équipe difficile qui était remaniée mais nous aussi on avait pas mal de jeunes et de joueurs qui revenaient de blessure. Là, ça va être encore un autre match, il y en aura en plus un troisième, donc on fait tout pour se préparer et garder ce niveau.

C’est toujours génial de faire des phases finales

Dans les têtes il y a ce troisième match, auquel on pense forcément, samedi on aura les prémices?

J-F.C: Non pas encore, on a encore des secrets. Tous les joueurs qui vont jouer auront à cœur de faire une grosse performance car il y en a encore beaucoup qui reviennent de blessure et pour pouvoir postuler pour le match de championnat et ceux qui arrivent. Il n’y a pas que Brive, après il y a Bayonne et Grenoble et ce sont des matchs très importants pour nous.

Mais il y a cette qualification qui est en jeu ce week-end, elle est vraiment jouable!

J-F.C: Elle est possible donc il ne faut pas galvauder ça. C’est une belle compétition. A l’époque où je l’ai jouée avec Bourgoin, personne ne nous attendait et finalement on est allé en finale (défaite face à Northampton en 2009, ndlr). C’est toujours génial de faire des phases finales surtout avec un tel groupe. Il y a une émulation saine et c’est super.

Ce ne serait pas un handicap quand on joue en plus le maintien en championnat?

J-F.C: On verra... Pour l’instant on ne pense pas à la qualification. On pense surtout à faire de bons matchs et à rester dans la continuité du Top 14, c’est à dire enchainer de bonnes performances, gagner et mettre notre jeu en place.

C’est aussi un moyen de garder tout le monde concerné?

J-F.C: Le Challenge sert normalement à faire tourner, mais finalement non seulement les mecs qui jouent veulent prouver qu’ils peuvent revenir et jouer en Top 14 et puis il y a l’esprit de compétition, c’est important!

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