Féminines : le calendrier officialisé, Lille - Montpellier en ouverture

  • Agathe Sochat - Montpellier
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ÉLITE 1 - Le championnat de première division féminine va connaître un énième changement de formule. Cette saison, seize équipes seront réparties en quatre poules de quatre.

Après seulement deux saisons, la FFR a décidé de modifier une fois encore la formule du championnat de France d’élite 1 féminines. Un changement, pour un an, plébiscité par l’ensemble des équipes, afin de limiter les écarts de scores. La formule passera à douze en 2021-2022. S’il y aura toujours seize équipes, elles seront réparties en quatre poules de quatre au lieu de deux poules de huit, comme c’était le cas depuis la saison 2018-2019 suite au passage de la première division du Top 8 au Top 16. Autre changement notoire : la disparition des quarts de finale au profit d’une deuxième phase - nommée Play-Off et Play-Down - qui se déroulera, elle, en deux poules, du 16 décembre au 25 avril, à l’issue de la phase qualificative (6 septembre-6 décembre). Les deux premiers de chacune des quatre poules disputeront le Play-Off ; les deux derniers le Play-Down.

Fin avril, à l’issue de cette deuxième phase, les équipes classées à la première place de chaque poule de Play-Off seront directement qualifiées pour les demi-finales du championnat de France (15 et 16 mai). Les deuxièmes et troisièmes de chaque poule disputeront un tour de barrages (8 et 9 mai) pour accéder au dernier carré. La finale aura lieu le samedi 22 ou dimanche 23 mai. Afin de rendre le championnat d’Élite 1 féminine plus homogène, la FFR a décidé de resserrer l’élite à douze pour la saison 2021-2022. Par conséquent, un minimum de quatre clubs (deux derniers de chaque poule de Play-Down) sera relégué en élite 2 féminine à l’issue de cette saison. Un cinquième pourrait l’être aussi puisque la Fédération a institué un barrage de maintien-accession entre l’équipe classée à la douzième place d’un classement interpoules et le champion de France de deuxième division. Ce barrage se disputera en aller-retour et le vainqueur gagnera son ticket pour le futur Top 12.

Caen cède sa place à La Valette

La nouveauté de la saison sera incarnée par La Valette-du-Var-Le Revest-Le Pradet. Premières d’élite 2 lors de l’arrêt du championnat mi-mars en raison du coronavirus, les Varoises ont obtenu la montée, non sans mal. En effet, la FFR avait annoncé dans un premier temps le gel des compétitions féminines. Ce qui avait eu le don d’énerver passablement son président Jean-Louis Davide : "Une section féminine, c’est un gros investissement, surtout dans ce championnat qui oblige à de longs déplacements. Si nos efforts ne paient pas, je ne comprends plus rien au fonctionnement du rugby féminin ! avait-il déclaré dans nos colonnes. On se moque de nous. C’est un système à deux vitesses et je vais demander des comptes car nous n’avons pas été consultés !" Mais la demande de rétrogradation volontaire des Caennaises, mi-mai, est venue enlever une sacrée épine dans le pied des équipes de la Fédération. Une rétrogradation souhaitée par les Normandes après une saison en enfer (neuf matchs, neuf défaites, pour un débours moyen de 58-3). "Il n’y a rien d’attrayant à prendre des valises tous les week-ends, s’était justifié Jean-François Mouton, l’entraîneur de l’Ovalie caennaise. C’est d’abord un choix émis par les filles mais aussi un choix de club pour pouvoir reconstruire à l’échelon inférieur."

Promues, donc, les Valettoises évolueront en poule 1 et leur tâche ne sera pas des plus faciles avec l’ogre montpelliérain (huit fois titré depuis 2007 et triple tenant du titre) mais aussi les clubs historiques de Lons (champion de France 2012) et Lille-Villeneuve-d’Ascq (champion de France 2016, finaliste en 2017). Si Montpellier sera favori de cette poule 1, Toulouse le sera en poule 2 (avec Rouen, Paris et Rennes), Blagnac en poule 3 (avec Bayonne, Chilly-Mazarin et Lyon) et Bobigny en poule 4, la plus homogène (avec Bordeaux, Grenoble-sassenage et Clermont-Romagnat).

À noter que la 1re journée du Top 16, qui débutera le même week-end que le Top 14 masculin, offrira une affiche historique à Villeneuve-d’Ascq où les locales du LVMRC accueilleront les Montpelliéraines de Safi N’Diaye. Et même si les Nordistes ont perdu de leur superbe, cette affiche fleurera bon le parfum d’antan.

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