Élisez votre XV historique : le troisième ligne aile (numéro 7)

Par Rugbyrama
  • Richie McCaw, capitaine de la Nouvelle-Zélande, 24 octobre 2015
    Richie McCaw, capitaine de la Nouvelle-Zélande, 24 octobre 2015
  • Olivier Magne (XV de France) face à l'Argentine - novembre 2004
    Olivier Magne (XV de France) face à l'Argentine - novembre 2004
  • Juan Martin Fernandez Lobbe (Toulon) face à Castres - 9 mai 2015
    Juan Martin Fernandez Lobbe (Toulon) face à Castres - 9 mai 2015
Publié le Mis à jour
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SONDAGE - En raison de la crise sanitaire actuelle dans notre pays et nos pays voisins, le rugby est à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre. L’occasion de se rappeler au bon souvenir de tous les grands joueurs du monde ovale de l’après guerre. Chaque jour, 5 joueurs seront présentés poste par poste et vous pourrez élire, en toute objectivité, le meilleur. Place au poste de troisième ligne aile (numéro 7).

Olivier Magne (France)

Cet enfant du Massif Central aura effectué le principal de sa carrière dans le centre de la France. Entre 1997 et 2005, il évoluera sous les couleurs de Brive, puis sous celles de l’ennemi Clermontois. Il enchaînera les déceptions avec les deux clubs, 1 finale de Hcup perdue avec le CAB, et 1 perdue en Challenge européen avec l’ASM. Finissant par deux fois vice-champion de France avec les Jaune et Bleu, il ne garnira pas plus son armoire à trophée en Auvergne. Malgré un dernier défi chez les London Irish, "Charly" ne remportera pas le moindre succès en club.

Olivier Magne (XV de France) face à l'Argentine - novembre 2004
Olivier Magne (XV de France) face à l'Argentine - novembre 2004

C’est donc avec le XV de France que Magne se fera une renommée mondiale, participant aux Coupes du monde 1999 et 2003. Avec les Bleus, son palmarès est loin d’être vierge avec 5 Tournois remportés, pour 4 Grand Chelem ! C’est avec pugnacité et rigueur que sa carrière sera menée, l’emmenant vers les plus hautes sphères du rugby mondial.

Richie McCaw (Nouvelle-Zélande)

Le flanker occupera pour toujours une place spéciale dans le coeur des Néo-Zélandais. Il sera à jamais l’homme qui sera associé au retour des Kiwis sur le toit du monde. Après 24 ans de disette, il permet à son peuple de renouer avec la joie d’un sacre mondial, en 2011. Lors de l’édition suivante, il devient le premier joueur de l’histoire à soulever deux titres mondiaux, en tant que capitaine. Ce géant est encore le détenteur du plus grand nombre de sélections nationales (148) ! Son conte de fée avec les Black aura duré 14 ans et lui aura permis d’être désigné trois fois meilleur joueur de la planète (2006, 2009 et 2010), un record partagé avec Dan Carter.

Un palmarès déjà fabuleux auquel il faut rajouter 7 Tri-nations, 3 Rugby Championship et 5 Super Rugby avec sa province des Crusaders (la seule qu’il connaîtra durant sa carrière).

Schalk Burger (Afrique du Sud)

Il était impossible de mettre "Schalla" de côté dans cette sélection. Combattant émérite tout au long de sa longue carrière, le Springbok connu pour sa défense de fer et sa faculté d’encaisser les coups de boutoir de ses adversaires deviendra une véritable icône à son poste, au point d’être désigné meilleur joueur du monde en 2004. Au sommet de son art et en pleine possession de ses moyens en 2007, il fait partie de l’équipe sud-africaine championne du monde.

Fidèle aux Stormers pendant douze saisons, l’homme aux 86 sélections avec les Boks, se lancera un dernier challenge du côté des Saracens, en quittant pour la première fois son pays natal. Et quelle réussite... En seulement 3 saisons, il glane deux Champions Cup (2017 et 2019), et réussit le doublé en Premiership (2018 et 2019), avant de raccrocher définitivement les crampons aux termes d’une étincelante carrière.

Juan Martin Fernandez Lobbe (Argentine)

S’il est le premier Argentin à faire partie d’une sélection finale, Fernandez Lobbe mérite pleinement sa place parmi les légendes qui l’entourent, tant sa carrière est un modèle pour la nouvelle génération. Quittant son Argentine de naissance à 24 ans, il débarque à Sale pour se faire connaître en Europe. Et après 3 saisons en Angleterre, il rejoint Toulon pour écrire les plus belles pages de son histoire. Avec le club de la rade, qui vit alors ses plus belles heures, il se forge un sacré palmarès : 5 finales de Top 14 dont une victoire en 2014 et un triplé historique en Coupe d’Europe de 2013 à 2015 ! Ses qualités de leader et sa science tactique le propulsent même capitaine lors de certaines rencontres.

Juan Martin Fernandez Lobbe (Toulon) face à Castres - 9 mai 2015
Juan Martin Fernandez Lobbe (Toulon) face à Castres - 9 mai 2015

Avec les Pumas, la donne reste la même, "Corcho" totalise 71 sélections et participe au plus grand exploit du rugby Argentin en 2007, avec une troisième place à la clé.

Michael Hooper (Australie)

Seul joueur encore en activité dans cette liste, l’Australien s’est frayé une place parmi les plus grands dans un laps de temps très réduit. 28 ans seulement mais déjà l’impression d’avoir affaire avec un vétéran, du haut de ses 99 apparitions avec les Wallabies. Avec les Waratahs, il obtient le premier titre de la province australienne dans le Super Rugby en 2014. Un an plus tard, sa doublette avec David Pocock fait des ravages durant la Coupe du monde. Si la belle aventure des Aussies se conclut par une défaite en finale, Hooper devient une référence mondiale à son poste.

Son petit gabarit (1m82) ne lui pose pas de soucis, et c’est son centre de gravité bas qui lui sert de force pour rapidement contester les ballons dans les phases de rucks. Sa mobilité et son endurance sur le terrain font de lui un joueur indispensable, puisqu’après la retraite de Stephen Moore, le brassard de capitaine lui est attribué.

Mentions Honorables :

S’il fallait choisir 5 joueurs pour la sélection finale, d’autres qui ont marqué grandement l’histoire du rugby ont frappé à la porte de ce Top 5. Le premier d’entre eux est l’emblématique Sam Warburton, mais ses blessures récurrentes le contraignent à prendre sa retraite à seulement 29 ans. Le champion du monde anglais Neil Back et son doublé en Hcup au début des années 2000 aurait pu y figurer. Tout comme l'Irlandais Fergus Slattery, membre de la tournée victorieuse des Lions en Afrique du Sud en 1974. Le Gallois Martyn Williams est entré dans la discussion, mais le fait qu’il n’a jamais pu dépasser les quarts d’une coupe du monde malgré trois tentatives, lui aura coûté cher. Enfin Chris Robshaw, capitaine malheureux des Anglais lors de la Coupe du monde organisée à domicile en 2015, aurait pu également y prétendre.

Par Thibaud Gouazé

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