Élisez votre XV historique : le trois quart aile (numéro 11)

Par Rugbyrama
  • Jonah Lomu contre l'Angleterre
    Jonah Lomu contre l'Angleterre
  • Bryan Habana pendant la Coupe du monde 2015
    Bryan Habana pendant la Coupe du monde 2015
  • Julian Savea contre la France
    Julian Savea contre la France
Publié le Mis à jour
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SONDAGE - En raison de la crise sanitaire actuelle dans notre pays et nos pays voisins, le rugby est à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre. L’occasion de se rappeler au bon souvenir de tous les grands joueurs du monde ovale de l’après guerre. Chaque jour, 5 joueurs seront présentés poste par poste et vous pourrez élire, en toute objectivité, le meilleur. Place au poste de trois quart aile (numéro 11).

Jonah Lomu (Nouvelle-Zélande)

Il aura marqué l’histoire, les moments marquant de sa carrière se situant principalement en Coupe du Monde. Personne n’arrivait à stopper cet ailier surpuissant, vraie force de la nature (1,96 m, 119 kg). Mais malgré son talent, il n’aura jamais remporté le trophée Webb Ellis. Cependant il aura marqué et marque encore la planète ovale, une vraie légende à ce poste de numéro 11, malheureusement décédé en 2015. Le regretté Jonah Lomu aura cassé des défenses tout au long de sa carrière, et chacun d’entre nous se souiendra d’un essai marquant de l’ailier All Black. Même s’il n’a pas remporté le graal de tout joueur de rugby, il a malgré tout gagné trois Tri-Nations en équipe nationale.

Bryan Habana (Afrique du Sud)

Une machine à essai, Bryan Habana était un véritable finisseur à son poste. En 2007 il est sacré champion du monde avec l’Afrique du Sud mais aussi meilleur marqueur de la compétition (8 essais au total). Cette même année, il est élu meilleur joueur du monde IRB. En plus de sa pointe de vitesse, Bryan Habana avait des crochés d’enfer, capable de casser les plaquages et d’accentuer sa vitesse. Après avoir fait le gros de sa carrière entre les Stormers et les Bulls, il arrive à Toulon de 2013 à 2018, où il remportera deux coupes d’Europe et un Brennus.

Bryan Habana pendant la Coupe du monde 2015
Bryan Habana pendant la Coupe du monde 2015

Shane Williams (Pays de Galles)

Considéré comme l’un des meilleurs gallois de l'histoire, cet ailier de poche a donné le tournis à bon nombre de défenses. En plus d’être un joueur très rapide et imprévisible, il était un leader de jeu pour ses partenaires. Shane Williams aura participé à trois Coupes du monde, et avec ses 87 sélections avec le XV du poireau, il aura inscrit 59 essais. En 2008, il succède à Bryan Habana en devenant le meilleur joueur du monde IRB. Il restera une légende vivante pour ses compatriotes gallois.

Joe Rokocoko (Nouvelle Zélande)

Il n’a peut-être pas eu la carrière qu’il méritait, du moins au niveau international. Il n’a jamais remporté la Coupe du monde lui aussi. Pourtant c’était l’un des meilleurs ailiers du monde, mais aussi de l'histoire de la Nouvelle-Zélande. D’origine fidjienne, Rokocoko était un joueur très solide physiquement, et en plus, il défendait très bien. Sa vitesse n’était pas négligeable, il avait des appuis très coriaces pour les défenses adverses. L’ailier est venu après sa carrière internationale jouer en France dans un premier temps à Bayonne puis au Racing. Il a notamment remporté le Brennus en 2016 avec le club francilien.

Julian Savea (Nouvelle Zélande)

Le plus jeune des cinq joueurs sélectionnés. Même s’il a vécu une saison compliquée l’année dernière, Julian Savea était longtemps considéré comme le digne successeur de Jonah Lomu. Pendant la Coupe du monde 2015, il a roulé sur tous ses adversaires, inarrêtable. De nombreux joueurs se sont cassés les dents face à lui. Et cela se passait aussi au sein de son ancien club des Hurricanes. Champion du monde en 2015, Savea est un joueur difficile à plaquer car au physique hors-norme (1,92 m, 108 kg).

Julian Savea contre la France
Julian Savea contre la France

Mentions honorables :

La liste des numéros 11 peut-être très longue, mais dans ce sondage certains joueurs ont plus marqué leur temps que d’autres. On pense notamment à Chester Williams, l’ailier sud-africain qui a remporté l’historique Coupe du monde en 1995, un vrai finisseur. Dans une génération plus récente, Drew Mitchell, Sitiveni Sivivatu ou encore Christophe Dominici ont mis par terre plus d’une défense que ce soit en club ou en équipe nationale. Tous ses joueurs ont prouvé leur niveau dans un contexte ou un autre.

Par Léo Couffin

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