Doucet : " Ne pas retourner dans l'immobilisme "

  • Alain Doucet avec Bernard Laporte - 3 décembre 2016
    Alain Doucet avec Bernard Laporte - 3 décembre 2016
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Élections fédérales - Présent sur la liste de Bernard Laporte, Alain Doucet, Président de la Ligue d’Occitanie, explique pourquoi il a décidé de mener cette campagne.

En 2016, vous aviez mené votre propre liste contre Pierre Camou mais aussi Bernard Laporte, pourquoi quatre ans plus tard, êtes-vous colistier du président Laporte ?

Il y a cinq ans, j’ai décidé de quitter l’équipe de Pierre Camou et de rentrer en résistance en raison de l’immobilisme de son équipe, d’autres dirigeants fédéraux devaient me rejoindre mais ils ont fait marche arrière. Il n’y avait aucun projet si ce n’est celui hypothétique du Grand Stade. Bernard Laporte s’est déclaré à peu près en même temps que moi, et nous avons mené des routes parallèles. Une fois qu’il a été élu, il a pris le temps de venir vers moi, de me tendre la main de me proposer des chantiers. J’ai découvert un président à l’écoute, cherchant constamment la proximité avec les clubs. Il se veut disponible pour ces licenciés. J’ai en souvenir un déplacement de lui à Saint-Gaudens. Nous étions un an après son élection, il n’était pas en campagne, il aurait très bien pu annuler, mais il s’était engagé et il est venu. Pourtant, il était vraiment patraque. C’est son humanité qui m’a plu et qui a fait que lorsqu’il m’a demandé de le rejoindre, j’ai dit oui tout de suite. D’autant plus que la liste d’opposition qui se montait est l’émanation de l’ancienne équipe dirigeante. Je ne veux pas retourner dans l’immobilisme, je veux être dans l’action.

Quelle est selon vous la réforme symbolique qu’il a mis en place ?

Il y en a de nombreuses, car il a fait évoluer les lignes, notamment sur sa politique sur la formation, qui va payer à très court terme, sur les CTC, l’obtention du Mondial 2023, mais je retiens surtout qu’il a instauré véritablement la démocratie dans notre fédération. Dès le début de son mandat, il a instauré le vote décentralisé, la suppression des procurations. Terminé les gros-porteurs de voix. Avec Laporte, la démocratie s’est imposée véritablement. Si l’opposition a le droit de citer et de faire campagne, il y est pour beaucoup.

On lui reproche une vision financière…

Jamais les reversions auprès des clubs ou des comités départementaux n’ont été aussi importants. On ne le dit pas assez, où on ne le communique pas assez, mais par exemple, la subvention fédérale a augmenté sous son mandat de 13 000 à 33 000 euros annuels pour la Haute-Garonne, et à 20 000 pour les Hautes-Pyrénées. Pour ne parler que de la Ligue Occitanie, qui compte le plus de licenciés, tous les départements ont vu leur financement venu de la fédération augmenter. Et ceci est vrai aussi pour des régions où notre sport est moins développé, je pense au Grand-Est. La fédération n’épargne plus pour des rêves de grandeur, elles redistribuent ses richesses. Et comment ne pas parler du plan mis en place par le Trésorier Alexandre Martinez et la gestion de la crise de la Covid. L’action et sa rapidité d’exécution de la FFR ont été soulignées par les autres fédérations.

Sur quel(s) chantier(s) souhaiteriez-vous travailler en cas de nouveau mandat de Bernard Laporte ?

Le développement de toutes les sortes de rugby, le rapprochement avec le rugby "entreprise", permettre à ces équipes d’intégrer la FFR, ne pas faire comme en Ile-de-France, où elles fuient pour aller vers la Fédération Française des Sports d’Entreprise. Accueillir plus de scolaires, de nouvelles pratiques comme le rugby à 5, que j’ai créé voici quelques années, en faisant savoir le travail qui a été entrepris depuis deux ans.

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