Dopage: Huit mois avec sursis requis contre Camborde

Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 20 juin.

Le vice-procureur Caroline Parizel a également réclamé deux ans d'interdiction ans d'exercer une profession en lien avec l'infraction à l'encontre de M. Camborde, coach sportif et ex-préparateur de Pau (Pro D2) et de la sélection d'Argentine, et des trois autres prévenus, des culturistes de 24, 35 et 43 ans.

La magistrate a cependant ramené les faits à un "petit trafic local d'anabolisants entre personnes qui fréquentent des clubs sportifs et qui ont trouvé un point commun sur le culte du corps."

Parmi les motifs de poursuite, elle a retenu l'exercice illégal de la profession de pharmacien et la mise sur le marché de produits sans autorisation. En revanche, elle a requis la relaxe dans le volet concernant les compléments alimentaires, commercialisés notamment par M. Camborde, et qui ne font pas partie du champ réglementé des médicaments.

M. Camborde, ex-culturiste et préparateur physique réputé dans le monde du rugby au début des années 2000, avait été mis en examen fin 2011 pour "importation et détention de marchandises prohibées et exercice illégal de la profession de pharmacien."