Dominici : un dernier adieu bouleversant

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    Dominici : un dernier adieu boulversant
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Ce mercredi, à Boulogne-Billancourt (Hauts de Seine), avait lieu la cérémonie religieuse précédant l'enterrement de Christophe Dominici. L'inhumation, elle, se déroulera à Hyères (Var) vendredi.

Alors, "Domi" est entré dans l'église Sainte-Cécile de Boulogne-Billancourt (Hauts de Seine), porté en son cercueil blanc par Franck Comba, Vincent Moscato, Sylvain Marconnet ou Christophe Moni et accompagné jusqu'à l'autel par une centaine de fidèles. Il y avait là Loretta, son épouse, ses parents, Jeannot et Nicole, ses deux filles, Mya et Chiara. Il y avait aussi des rugbymen, tant de rugbymen, qu'ils se nomment Dimitri Szarzewski, Jules Plisson, Arnaud Marchois, Mathieu Blin, Pierre Rabadan, Yoann Maestri, Gonzalo Quesada, Thomas Lombard, on en oublie certainement beaucoup d'autres...

Avant que la cérémonie religieuse ne débute, les très proches de Christophe Dominici, tragiquement disparu le 24 novembre dernier à l'âge de 48 ans, se sont succédé au micro afin de rendre un ultime hommage à celui qu'ils appelaient "mon frère", "mon pote" ou, plus simplement, "mon papa d'amour".

Moscato : "Cette fois-ci, personne n'a applaudi.."

Il y eut d'abord Bernard Laporte, inconsolable depuis huit jours, ce matin-là secoué par un flot de sanglots : "Je ne peux me résoudre à te rendre hommage, "Domi". Cela signifierait une fin que je n'ai pas envie de sonner. "Domi", tu étais le James Dean du rugby, le héros de la Fureur de Vivre, le vent qui balayait les obstacles et je ne t'oublierai jamais". Un peu plus tard, Sylvain Marconnet raconta quelques anecdotes touchantes au sujet de Christophe Dominici, avec lequel il joua près d'une dizaine d'années au Stade français comme en équipe de France : "A Paris, on était une famille et toi, le surdoué. Quand je relevais la tête d'une mêlée ou d'un regroupement, tu étais évidemment déjà derrière la ligne. […] Alors, toi qui m'appelais "gros" ou "cochon" m'a parfois exaspéré et j'ai du sévir, aussi, en retournant ta Smart sur le toit avant un entraînement, ou en te kidnappant et t'attachant à la terrasse d'une crêperie, un jour de stage."

Lorsque Vincent Moscato prit la parole, l'ancien talonneur de Bordeaux-Bègles choisit plutôt la puissance de l'image : "Tu t'es fait la malle d'un autre crochet nous laissant aujourd'hui la gueule dans la main courante. Mais cette fois-ci, personne n'a applaudi". Enfin, les mots de la petite Chiara, sa fille aînée, furent quant à eux simplement bouleversants : "Mon papa d'amour, tu m'as été enlevé trop vite. J'avais encore besoin de toi et depuis, j'écoute tes musiques en boucle. Tes bisous, tes câlins et ton sourire me manquent tellement. Je t'aime".

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