"Campus 2023", le projet d'insertion social porté par Atcher

Par Rugbyrama
  • Coupe du monde 2023 - Claude Atcher.
    Coupe du monde 2023 - Claude Atcher.
  • Le trophée Williams Webb Ellis avec les ballons de la Coupe du monde 2023 en France
    Le trophée Williams Webb Ellis avec les ballons de la Coupe du monde 2023 en France
Publié le Mis à jour
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COUPE DU MONDE 2023 - Claude Atcher, Directeur du comité d’organisation du Mondial 2023 en France, était présent ce lundi à Toulouse aux côtés de Kamel Chibli, vice-président en charge de l'Éducation, de l’Orientation et des Sports et Cédric Coll, Directeur de sites de Toulouse pour présenter le programme Campus 2023 aux jeunes volontaires qui vont oeuvrer avec passion jusqu’à la finale, au moins.

Le projet Campus 2023, reflet d’une volonté profonde de rendre un événement sportif à la fois sociétal et responsable, est un Centre de Formation d’Apprentis (CFA) dans le secteur du sport. "Nous avons cette volonté de démontrer que les événements sportifs se doivent de changer de paradigme. Ils doivent intégrer dès le départ une problématique sociétale" déclare Claude Atcher. Porté notamment par Pôle emploi (qui rassemblait 7000 candidatures) mais aussi par le comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby 2023, le projet réunit aujourd'hui près de 439 apprentis sur tout le territoire régional, 3000 à l'échelle nationale. "Le partenariat que nous scellons avec Claude Atcher et son équipe est un partenariat gagnant-gagnant qui va vous permettre d’avoir deux dimensions, la dimension événementiel que l’on connaît et la dimension de la transmission. Ce projet est l’aboutissement de notre région, c’est une fierté pour nous. Nous endossons cette double responsabilité qui est d’être à la fois une locomotive et un véritable partenaire pour la Coupe du monde 2023" affirme Kamel Chibli.

Le trophée Williams Webb Ellis avec les ballons de la Coupe du monde 2023 en France
Le trophée Williams Webb Ellis avec les ballons de la Coupe du monde 2023 en France

Répondre à une crise du bénévolat

C'est un secret pour personne, dans le monde du sport, et principalement dans le rugby, depuis le début de la crise sanitaire persiste une véritable "crise des bénévoles". Pour pallier à ce problème, mais aussi à celui de l'inclusion sociale et de la professionnalisation des jeunes, ces derniers (de 18 à 30 ans) vont être accompagnés et mis à disposition de différentes structures sportives. Ainsi, les 3000 volontaires pourront s'engager et mobiliser certains clubs de rugby au niveau de l'éco-responsabilité et la protection de l'environnement, entre autres. En étant acteurs et au coeur du Mondial, ils vont également pouvoir découvrir de nombreux domaines d'activités - en allant à la rencontre notamment des équipes d'accueil des médias, des équipes en charge des accréditations ou encore celles qui vont gérer la compétition - et pourront, post-Mondial, se voir offrir une opportunité d'emploi grâce notamment à l'obtention d'un nouveau diplôme gratuit créé et reconnu par l'Etat.

Claude Atcher : "Ces jeunes ont du talent, ils ont de l'enthousiasme, ils sont motivés. Je crois que l'on ne peut pas rêver mieux en terme d'énergie lorsque l'on pilote un grand événement sportif comme celui-ci que d'embarquer avec nous 3000 jeunes qui vont nous apporter des idées, des projets et s'engager dans des actions responsables. Nous leur mettons un réseau à disposition pour donner ensuite la possibilité à ces jeunes d'obtenir un emploi à la suite de cette compétition."

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