Atcher : "En aucun cas la Coupe du monde 2023 ne sera déficitaire"

Par Rugbyrama
  • COUPE DU MONDE 2023 - Claude Atcher
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COUPE DU MONDE 2023 - Deux ans avant l'ouverture de la compétition, le comité d'organisation du Mondial 2023 en France se montre optimiste quant à la vente de billets, notamment au Stadium de Toulouse qui semble faire sensation.

Bien que le Mondial 2023 soit, pour certains, dans de très longs mois, il est visiblement imminent pour d'autres à en croire l'attente autour des billets. Le grand public semble en effet très réceptif à cet évènement planétaire, ce qui n'est pas pour déplaire à Claude Atcher, directeur du comité d'organisation de la Coupe du monde 2023 : "Nous avons 2 600 000 billets à vendre sur la compétition. Parmis ces 2 600 000, il y a environ 1 800 000 qui sont vendus directement au grand public, il y en a 800 000 qui sont vendus aux fédérations participantes, aux sponsors, aux médias, aux collectivités... Aujourd'hui, nous avons vendu près d'un million de tickets et dans ce million, nous n'avons pas compté les 350 000 places de phases finales qui ne sont pas encore mises en vente".

En définitive, les chiffres semblent être positifs. Lors de la Coupe du monde 2019, les retombées économiques du Japon avoisinaient les quatre milliards d'euros, autrement dit, soixante millions d'euros par match. En France, le coût de la vie est moins élevé, il sera logiquement vu à la baisse mais "avoisinera sans aucun doute les quarante millions d'euros par match" à en croire l'ancien finaliste du champion de France en 1987. "Quand je dis que nous sommes certain de ne pas perdre d'argent c'est que j'intègre les recettes à venir lors des phases finales. Nous n'aurons aucun risque en matière de vente de billets. Si vous prenez le match d'ouverture, il y a 400 000 demandes de billets pour un Stade de France qui ne peut accueillir que 80 698 personnes... Sur les premiers chiffres de vente de billet à Toulouse : 60% ont été vendus à des français, 40% à des étrangers. C'est ce qui nous donne cette certaine assurance en matière de budget. Nous savons déjà qu'en aucun cas la Coupe du monde 2023 en France peut être déficitaire".

Et le monde du rugby dans tout ça...

Le comité de l'organisation a loué la mobilisation du grand public pour cette compétition mais qu'en est-il réellement de celle des acteurs et des licenciés notamment, au niveau la billetterie ? En réalité, elle n'est pas si présente que cela. "C'est une population qui, aujourd'hui, fait beaucoup de revendications mais qui ne répond malheureusement pas forcément au niveau du pourcentage de vente des billets." affirme Atcher. "Fut un temps, nous avions mis à disposition 110 000 billets - 100 par club - et nous en avions finalement vendus que 56 000." Le comité d'organisation de la Coupe du monde en France a, en effet, le sentiment d'avoir oeuvré de la meilleure des manières afin de pouvoir laisser la possibilités aux clubs d'acheter des places dans les meilleures conditions, sans pour autant avoir la contrepartie attendue.

"Nous sommes dans un double paradoxe assez compliqué. Nous devons, d'un côté, équilibrer les recettes et gagner de l'argent, tandis que de l'autre côté, le monde du rugby voudrait qu'on lui réserve la vente des billets. Nous n'allons pas pouvoir équilibrer les recettes par l'achat des billets de la famille du rugby. Il faut alors que nous jouons en permanence sur les deux niveaux et heureusement que nous avons davantage ouvert au grand public, sinon, nous perdons de l'argent automatiquement" conclue une nouvelle fois le Directeur du comité d'organisation du Mondial.

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