Les Bleues sont arrivées à Whangarei

  • Coupe du monde féminine – Jessy Trémoulière
    Coupe du monde féminine – Jessy Trémoulière
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COUPE DU MONDE FEMININE – Après plus de trois semaines passées à Auckland, la plus grande ville de Nouvelle-Zélande, les Bleues ont radicalement changé d’environnement aujourd’hui en s’installant à Whangarei, ville rurale de 51 000 habitants située à trois heures de route au nord.

Fini les bouchons, terminé les grandes avenues et le ciment. Place à la nature, la verdure, et au calme de la baie de Whangarei (prononcez "Fangareï" comme le font les Maoris). En ce lundi, les Bleues ont complètement changé d’environnement. Après avoir fait leurs bagages et pris un rapide repas, elles sont montées dans le bus aux alentours de midi au pied de leur hôtel, situé en plein coeur d’Auckland. Il leur a fallu tout de même plus de trois heures pour parcourir les 176 kilomètres qui les séparaient de Whangarei. Normal, compte tenu du fait qu’il n’y a que très peu d’autoroutes au pays au long nuage blanc, et qu’une grande partie du trajet emprunte des routes départementales où la vitesse est limitée à 100km/h.

Une fois arrivées, les Tricolores ont rejoint leur terrain d’entraînement situé dans le quartier de Kensington, le McKay Stadium. Là encore, elles ont trouvé une pelouse impeccable, exactement comme au Pakuranga Union Rugby Club à Auckland. La séance du jour était légèrement différente des autres. D’abord parce qu’il s’agissait d’une séance de "remise en route", mais aussi parce que les Bleues ont eu droit à un débriefing musclé de la part du staff malgré leur large victoire sur des coriaces Sud-africaines. Donc il convenait de calmer les tensions. Voilà pourquoi la séance fut donc plus ludique, mais non sans être moins sérieuse ou énergétique qu’une séance de sélection nationale préparant un match de haut niveau.

Infirmerie quasi-vide

Les Bleues se sont donc données à un échauffement ludique, avec divers jeux comme quelques passes à dix ou autres ateliers stimulants car mélant évitement, appuis courts et passes rapides. C’est ainsi que la bonne humeur a fait son retour au sein du groupe France. Ensuite, les Bleues sont passées sur différents ateliers de deux contre un. Elles ont ensuite terminé sur du travail spécifique de ligne, les avants révisant les touches sous l’oeil de David Ortiz et le cinq de devant travaillant les commandements en mêlée et les talonnages avec Gaëlle Mignot. De l’autre côté, les trois-quarts travaillaient avec Thomas Darracq.

Côté bonne nouvelle, on peut également dire que l’infirmerie est quasiment vide. Seule l’arrière Chloé Jacquet n’a pas participé au même entraînement que ses coéquipières, en raison d’une béquille sans gravité au genou. Elle devrait postuler pour l’Angleterre, de même que ses 31 autres coéquipières.

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