Claude Atcher a été révoqué par le conseil d’administration de France 2023, son remplaçant connu

  • Le comité toulousain de France 2023 s’est installé au CREPS en la présence de Claude Atcher
    Le comité toulousain de France 2023 s’est installé au CREPS en la présence de Claude Atcher
Publié le Mis à jour
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COUPE DU MONDE 2023 - Hier soir, à Paris, le conseil d’administration du GIP a donc voté la révocation de Claude Atcher, lequel avait été mis à pied en août dernier après des révélations entourant le malaise social régnant alors dans la structure de France 2023. Voici comment.

Fin août, après une série de révélations faîtes par nos confrères de L’Equipe sur le climat social alarmant qui régnait alors dans l’organisme France 2023, le directeur du GIP (groupement d’intérêt général) Claude Atcher avait été suspendu à titre provisoire par la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera. Dans la foulée, celle-ci diligentait trois enquêtes au sein de l’institution concernée, la première via le comité de déontologie, la seconde avec l’appui de l’inspection du travail et la troisième par le biais de l’inspection des finances, ici en étroite collaboration avec le Ministère de l’Economie.

Hier soir, à Paris, le "provisoire" s’est donc mué pour Claude Atcher en "définitif" puisqu’à la la suite d’un vote du conseil d’administration de France 2023, il a été décidé de la révocation pure et simple de l’homme ayant offert au pays le Mondial 2023. Ont voté, ici, les élus fédéraux siégeant au conseil d’aministration, la FFR détenant 62 % du groupement d’intérêt général ; les représentants de l’état, qui détiennent 37 % des actifs de la société ; et ceux du comité national olympique (CNOSF), lequel possède 1 % du GIP.

Claude Atcher peut saisir les Prud’hommes

Avant que ne se déroule le vote, il a été spécifié aux participants que Claude Atcher réfutait en bloc les accusations dont il était la cible dans les trois enquêtes en question, dont une (celle de l’inspection des finances) est encore en cours. "Après ça, nous confiait lundi soir un intervenant, nous sommes passés au vote. Et à ma connaissance, personne ne s’est opposé à la révocation proprement dite parce que les premiers éléments de l’enquête ont confirmé ce que nous avions craint : et à mes yeux, rien ne peut justifier que la gloire de la France supporte la souffrance d’un ou plusieurs salariés. Nous parlons ici d’un évènement festif, sportif, pas d’une guerre". C’est Julien Collette, ancien bras droit d’Atcher, qui restera donc le directeur général du Gip jusqu’à la fin de la Coupe du monde 2023, Jacques Rivoal demeurant quant à lui président de la structure. "Depuis les évènements, nous avons cependant acté une structure décisionnelle plus collégiale, nous confiait mardi matin un autre votant. Nous ne voulons plus que France 2023 soit trop incarné par un seul individu et coure le risque de s’exposer à certaines dérives." Désormais, une procédure de licenciement de Claude Atcher (jusqu’ici en CDD à France 2023) va être entamée mais l’ancien directeur du Gip, également auditionné comme prévenu lors du procès "Altrad-Laporte" (le délibéré est ici attendu le 13 décembre), aura alors la possibilité d’utiliser tous les recours légaux, notamment celui de solliciter le tribunal des Prud’hommes.

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