Joseph : "Le Japon vise la qualification"

  • jamie joseph
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Malgré un emploi du temps chargé entre la saison de Super Rugby avec la franchise des Sunwolves dont il a pris les commandes cette saison et la préparation du Mondial 2019, l’ancien flanker des All Blacks (20 sélections) et du Japon (9 capes) a accepté de se livrer en exclusivité pour Midi Olympique.

Pour nous, il revient sur le match nul arraché aux Bleus à Saint-Denis, les objectifs des Sunwolves en Super Rugby, le cas de la star nippone Ayumu Goromaru, l'état du rugby japonais, son lien avec l’archipel et les défis majeurs qui se présentent à l’horizon 2019…Entretien.

Rugbyrama : Le match nul obtenu contre la France (23-23), en novembre dernier, a-t-il valeur de victoire à vos yeux ?

Jamie Joseph : Pas vraiment, non… Nous aurions dû gagner ce match. Nous avons bien joué et étions en position de l’emporter. Pour autant, nous ne l’avons pas fait. C’est dommage. Cela montre à quel point un match international tient à peu de chose…

Avez-vous eu l’impression, par instants, que les Français vous ont pris de haut ?

J.J. : Non, pas du tout. J’ai simplement vu que l’équipe de France était critiquée de toutes parts, et qu’elle était sous pression. Les résultats des Bleus n’étant pas bons, ils manquaient de confiance… (il marque une pause) Vous savez, en tant que coach je sais ce que c’est d’être en difficulté. Quand les mauvais résultats s’enchaînent, vous ne savez plus par où prendre les problèmes pour redevenir performant et tout le monde s’excite autour de vous. Nous étions bien sûr conscients de ce contexte, nous savions que l’équipe de France était friable. Nous avions ciblé ce match. Mais, à aucun moment, je n’ai pensé qu’ils nous avaient pris à la légère, ou qu’ils se sont pris pour d’autres. Ils étaient sous pression, tout simplement.

Quel est votre objectif pour le Mondial ?

J.J. : Nous visons la qualification, pour figurer dans le Top 8 de la compétition. Le Japon ne l’a jamais fait, ce serait historique. C’est un grand défi mais nous devons le relever.

Vous avez décidé cette année de cumuler les deux fonctions, celles de manager des sunwolves et de sélectionneur du Japon. Ce double mandat vous apportera-t-il du confort pour travailler ?

J.J. : Je ne sais pas si j’emploierais le mot "confort", mais je pense que ce double mandat va beaucoup m’aider. Je vais pouvoir passer six mois pleins avec mes joueurs plutôt que six jours avant chaque test. Je pense que c’est très positif, et c’est la raison pour laquelle j’ai accepté ce job. C’est logique, et puis cela va nous donner, avec le reste du staff, suffisamment de temps pour travailler avec les joueurs et les faire progresser au maximum.

Venons-en à Ayumu Goromaru, qui était le phénomène du dernier Mondial…

J.J. : (Il coupe) Désolé, mais je n’ai pas vraiment envie de parler de Goromaru. Il était un joueur du staff précédent, et il n’a jamais joué dans mes équipes. Il a tenté l’aventure à l’étranger mais il est aujourd’hui trentenaire et ne rentre plus dans mes plans en tant que sélectionneur. Je n’ai pas donc pas de commentaire à faire sur lui. Je ne l’ai même jamais rencontré.

Retrouvez l'intégralité de l'interview sur www.midi-olympique.fr/pdf

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