Touché au mollet, Read sera bien là face aux Anglais

  • Kieran Read (Nouvelle-Zélande) face à l'Irlande
    Kieran Read (Nouvelle-Zélande) face à l'Irlande
  • Coupe du monde 2019 - Kieran Read (Nouvelle-Zélande) contre l'Afrique du Sud
    Coupe du monde 2019 - Kieran Read (Nouvelle-Zélande) contre l'Afrique du Sud
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COUPE DU MONDE 2019 - Kieran Read est ménagé en ce début de semaine, la faute à une douleur au mollet contractée lors du quart de finale victorieux contre l’Irlande (46-14). Pas de quoi remettre en cause la présence du capitaine des All Blacks samedi en demie contre l’Angleterre.

En fins observateurs, les journalistes neo-zélandais présents mardi à la session d’entraînement matinale des All Blacks au Tatsuminomori Seaside Park de Tokyo ont noté l’absence de Kieran Read. De quoi nourrir des doutes sur l’état physique du capitaine des Kiwis, qui aura 34 ans vendredi, et une certaine trouille de le voir rater le choc des titans samedi contre le XV de la Rose. Quatre heures plus tard, lors du point presse tenu par Steve Hansen au majestueux Conrad Hotel de la capitale nippone, les premières questions portaient sans surprise sur le troisième ligne des Crusaders.

Rapidement, son sélectionneur a éteint le feu et balayé les craintes : "Il n’y a aucun sujet par rapport à cela. Kieran faisait du vélo en salle. Il a ressenti une douleur au mollet lors du dernier match. On n’a pas voulu lui faire prendre de risque sur un terrain trempé (il a plu toute la journée de lundi et également mardi sur Tokyo, ndlr). Je peux vous assurer à 100% qui sera prêt samedi". On peut difficilement faire plus rassurant.

Coupe du monde 2019 - Kieran Read (Nouvelle-Zélande) contre l'Afrique du Sud
Coupe du monde 2019 - Kieran Read (Nouvelle-Zélande) contre l'Afrique du Sud

Le souvenir de Richie McCaw

Venu s’exprimer quelques minutes après Steve Hansen, le deuxième ligne Sam Whitelock a achevé de décrisper les journalistes neo-zélandais, et par extension les nombreux supporters des All Blacks : "Il y avait une petite blague qui circulait entre nous sur le terrain. Elle disait que Kieran n’était pas là simplement parce qu’il ne voulait se mouiller. Plus sérieusement, c’est un solide garçon et je suis sûr que ça ira pour lui". Et son futur ex-coéquipier aux Crusaders de profiter de l’occasion pour faire l’analogie avec une autre icône du rugby neo-zélandais : "En 2011, Richie McCaw ne s’est pas vraiment entraîné pendant deux semaines (il souffrait d’une fracture au pied contractée peu avant la Coupe du monde) et on faisait du toucher au captain’s run. Certains joueurs ne comprenaient pas pourquoi les entraînements étaient réduits de la sorte et ce n’est qu’après la compétition qu’ils ont réalisé que Richie ne voulait pas courir à cause de sa blessure. C’est un peu pareil pour Kieran cette semaine".

Une juste précaution pour éviter le risque d’un forfait très préjudiciable pour la Nouvelle-Zélande dans un match que beaucoup définissent comme une finale avant l’heure. L’impact physique, le leadership naturel et la générosité de Kieran Read, que Laurent Labit, qui lui a fait la cour du temps où il était en poste au Racing 92, définit comme le meilleur numéro 8 de la planète, seront des atouts indispensables pour mettre à mal un XV de la Rose impressionnant et lui aussi très sûr de son rugby. Mis dans le formol, Read devrait pouvoir livrer à son pendant britannique Billy Vunipola une guerre des plus acharnées.

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