Ramos : "Il y a un peu plus de confiance"

  • Coupe du monde - Thomas Ramos (XV de France) contre l'Argentine
    Coupe du monde - Thomas Ramos (XV de France) contre l'Argentine
  • Coupe du monde 2019 - Virimi Vakatawa (France) contre l'Argentine
    Coupe du monde 2019 - Virimi Vakatawa (France) contre l'Argentine
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COUPE DU MONDE 2019 - Depuis la victoire face à l'Argentine, les joueurs du XV de France semblent vivre une forme d'allégresse. La longue période sans match permet aussi de se relâcher. Mais pour Thomas Ramos, l'arrière des Bleus, "il faut garder un peu de pression". Entretien.

Camille Lopez disait après le match de samedi dernier que c'était un groupe de 37 joueurs qui a gagné grâce à sa solidarité en fin de match. Est-ce que vous partagez cette analyse ?

Thomas Ramos : Oui, c'est mon sentiment. Déjà pendant la préparation, à chaque fois qu'un joueur est sorti, que ce soit Paul Willemse, Geoffray Doumayrou ou Etienne Falgoux, ça nous faisait quelque chose. Quand on est joueur, on se dit forcément qu'on pourrait être à la place du mec qui part. Et puis quand la liste des 31 a été annoncée, on a tous eu une pensée pour les mecs qui n'y étaient pas. On se met forcément à la place du joueur qui n'est pas sélectionné. Ça doit être un moment difficile. Du coup, de voir dans le vestiaire, les photos des mecs qui n'avaient pas été retenu en arrivant dans le vestiaire, ça nous a fait quelque chose. Et ça s'est sûrement matérialisé sur le terrain.

Le groupe a semblé plus détendu après cette victoire. Ne faut-il pas tout de même rester un peu sous pression ?

T.R. : Il faut en garder en minimum, c'est sûr. Mais si on avait perdu contre l’Argentine, la suite de la compétition aurait été différente. Là, on a notre destin entre les mains. Il y a un peu plus de confiance. On se posait des questions, savoir comment ça allait se passer contre les Argentins. Il y a un poids en moins maintenant, le poids de ce match. A nous de continuer à bien travailler.

Vous faites paris de ceux qui ont déjà joué une coupe du monde des moins de 20 ans. Qu'est ce qui vous a marqué dans la façon d'appréhender deux matchs en quatre ?

T.R. : D'abord, on s'entraîne peu. La moindre information est très importante. Le lendemain du premier match, c'est récupération. Deux jours après, c'est déjà la mise en place. La moindre réunion est donc très importante pour prendre le maximum d'information et capter le plus d'indice possible sur l'adversaire. En revanche, je me souviens aussi qu'à la fin de la compétition, j'étais rincé. L'enchaînement des rencontres m'avait épuisé. Ça tirait de partout.

Virimi Vakatawa a impressionné par son intégration ultra-rapide au sein du groupe. Est-ce votre cas ?

Coupe du monde 2019 - Virimi Vakatawa (France) contre l'Argentine
Coupe du monde 2019 - Virimi Vakatawa (France) contre l'Argentine

T.R. : Ce n'était pas non plus complètement nouveau pour lui. Il connaissait déjà le groupe France. C'est un très grand joueur. Et après la saison qu'il a faite avec le Racing, personne ne peut être étonné du rendu qu'il a eu sur le terrain. Il s'est bien adapté, il a fait un gros match face à l'Argentine.

Est-ce un exemple à suivre pour vous qui n'avait que peu de vécu en équipe de France ?

T.R. : Il connaît vraiment tout le monde, s'entend bien avec l'ensemble du groupe. Quand il est arrivé, forcément tout le monde était content de le voir. C'est quelqu'un de très gentil. Peut-être avait-il pris un coup derrière la tête quand il a appris qu'il n'était pas dans les 37. Du coup, dans sa préparation, il a dû faire beaucoup d'effort avec le Racing pour arriver et réaliser ce premier gros match. Rien que pour ça, c'est un exemple. Ça démontre encore une fois qu'il ne faut rien lâcher.

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