Poirot : "Le brassard appartient toujours à Guirado"
COUPE DU MONDE 2019 - Capitaine demain face au Tonga, Jefferson Poirot était ce samedi en conférence de presse d'avant-match. Entouré de Maxime Médard et Sébastien Vahaamahina, il a notamment répondu sur cette responsabilité, qu'il endossera pour la troisième fois.
Vous reprenez le capitanat, sur un match important. Quels ont été vos mots pour vos joueurs ?
Un peu comme à tous les matchs : on se prépare au combat et les mots tournent autour de cela. Nous savons tous que nous n'avons pas beaucoup de marge de manœuvre. C'est la vérité. Donc on se prépare à ce gros défi physique que vont nous proposer les Tonguiens et auquel il faudra absolument répondre.
Trois capitaines sur les trois premiers matchs d'une Coupe du monde. Le brassard a-t-il encore un "propriétaire" officiel ?
Le brassard appartient toujours à Guilhem Guirado. C'est le capitaine de l'équipe, c'est lui qui a pris la parole cette semaine. Ce fonctionnement, on l'a déjà eu sur des précédents tests et ça avait plutôt pas mal fonctionné. Mais c'est Guilhem qui prendra encore la parole et cette parole sera importante. Il est simplement bien, aussi, d'avoir plusieurs joueurs capables d'endosser ce rôle et prendre des responsabilités.
Être joueur et capitaine sont deux tâches différentes. Comment les appréhendez-vous de front ?
Il y a tellement peu de vécu commun, quand vous arrivez en équipe de France, que ce rôle était par le passé difficile à appréhender pour moi. J'ai besoin de connaître les mecs pour en être leur capitaine. Mais la préparation est passée par là et a changé beaucoup de choses. On a appris à se connaître, et pas seulement sur le terrain. On se connaît aussi bien mieux hors du rugby. C'est désormais beaucoup plus facile pour moi d'endosser ce rôle.
Avec la perspective possible d'un quart de finale, y'a-t-il un risque de ne pas se livrer pleinement pour éviter les blessures ?
Je parlais tout à l'heure de l'aspect physique et agressif de l'adversaire. En répondant à ce secteur, on aura plus de chances de mettre notre jeu en place. Vouloir se protéger des blessures, ce n'est pas dans les têtes ni les paroles. Il faudra qu'on avance, qu'on agresse le Tonga. Nous n'oublions pas non plus le match des Fidji, l'année dernière, où nous nous étions justement ratés dans ce secteur. On sait que si on ne répond pas présent dans le combat, derrière on ne pourra rien faire.
Vous avez joué 35 minutes face aux USA. Quatre jours après, craignez-vous un contre-coup physique ?
Je me sens plutôt bien. La préparation a surtout été axée sur le préparation, avec seulement deux séances d'entraînement courtes. La préparation a bien été optimisée pour qu'on soit à notre meilleur niveau demain.
Jacques Brunel insistait, après les USA, sur le fait que vous aviez été secoués dans le combat. Y'a-t-il un risque de surjouer ce combat face au Tonga ?
Je ne crois pas. La chose sur ce match, c'est d'être juste dans tous les secteurs. Face aux USA, nous avons montré de belles choses mais aussi de beaucoup moins bonnes. L'objectif des Tonga, c'est de tenir un match plein, dans tous les secteurs.
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