Les Bleus prennent leurs marques

Les Argentins ont eu l'honneur de fouler la pelouse en premiers. Quand le traditionnel quart d'heure ouvert à la presse a débuté à 13h45, les Pumas en avaient quasiment terminé avec leur séance d'entraînement sous un grand soleil. Quelques secondes d'oppositions avant de passer à des ateliers pour ne dévoiler aucun de leur plan de jeu devant les caméras du monde entier et de nombreux observateurs de renom comme l'ancien ailier Shane Williams ou l'ancien talonneur des All Blacks Keven Mealamu.

Seul intérêt de cette fin de séance : l'entraînement des buteurs argentins face aux perches. L'ouvreur Nicolas Sanchez n'était pas en grande réussite, malgré quelques coups de pied précis depuis la ligne médiane, notamment lors de ses tentatives en coin.

Une heure après le départ de la sélection argentine, les Bleus ont enfin découvert le stade Ajinomoto. Guilhem Guirado est sorti en tête, laissant transpirer une certaine émotion, pour conduire ce "captain run" qui avait lieu exceptionnellement deux jours avant le jour du match. Il était, en effet, impossible d'organiser la venue des Argentins et Français ce vendredi puisque le stade Ajinomoto va accueillir la cérémonie d'ouverture et le match Japon-Russie qui va lancer la compétition. L'entraînement des Bleus s'est déroulé sous les yeux du président Bernard Laporte qui a donné de sa personne.

En jogging, l'ancien demi de mêlée n'a pas hésité à jouer les porteurs d'eau au moment d'entrer le stade. En tribune, l'ancien ouvreur des Pumas Juan Martin Hernandez était forcément un spectateur averti mais comme tout le monde, il a dû quitter les lieux après quinze minutes pour laisser les Français travailler à huis-clos.