Poirot : "Outsider, je ne sais pas… moi, je préfère utiliser le terme chasseur"

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COUPE DU MONDE 2019 - Jefferson Poirot, l'un des bras droits de Guilhem Guirado en équipe de France, n'aime pas le terme d'outsider. Pour lui, les Tricolores se présenteront donc à Oita en "chasseurs". C'est vrai que ça a une toute autre gueule...

Le pays de Galles vous a battu sept fois lors de vos huit derniers affrontements. Vous êtes clairement oustsider...

Outsider, je ne sais pas. Moi, je préfère utiliser le terme "chasseurs". Cette position, c'est quelque chose qu'on aime et qui nous convient. L'histoire de l'équipe de France est ainsi faite. A Oita, on fera le maximum pour qu'à la fin du match, on ait le sentiment d'avoir écrit notre propre histoire.

Vous n'avez pas joué depuis dix jours. Allez-vous souffrir d'un manque de rythme ?

Les entraînements ont tous été réalisés à très haute intensité. Il y a même eu une opposition réelle assez costaud, l'autre jour. Moi, je sais surtout que l'on est à l'aube du plus bel événement de notre carrière.

Le pays de Galles est la deuxième meilleure équipe au monde, derrière la Nouvelle-Zélande. Pourtant, on a l'impression qu'elle fait moins peur que d'autres nations...

Le pays de Galles maîtrise ses matchs, gagne de très peu, ce qui contribue peut-être à cette idée. Mais quand on les analyse en profondeur, on se rend compte que cette équipe a très peu de failles. Même lorsqu'elle est désorganisée par les attaquants adverses, les Gallois ont la capacité de se redistribuer très rapidement en défense. Ca, c'est vraiment impressionnant...

Pourquoi l'équipe de France ne parvient-elle pas à tenir un tempo élevé pendant quatre-vingt minutes, depuis le début de la Coupe du monde ?

C'est vrai que nous sommes un peu sur courant alternatif, depuis notre arrivée au Japon. En tout cas, on a beaucoup bossé là-dessus, on a essayé de comprendre pourquoi ça n'avait pas fonctionné sur l'intégralité du match. J'espère que nous avons trouvé la solution.

La solution était-elle psychologique ?

Non, c'est stratégique. Sur le terrain, quand on sera en difficultés, on tentera de mettre en place un enchaînement de tâches que tout le monde sait faire pour tenter de renverser la pression sur l'adversaire.

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