Guirado : "La confiance se gagne en grammes et se perd en kilos"

  • Coupe du monde - Guilhem Guirado et ses partenaires (XV de France) après la victoire contre les États-Unis
    Coupe du monde - Guilhem Guirado et ses partenaires (XV de France) après la victoire contre les États-Unis
  • Coupe du monde - Guilhem Guirado et Louis Picamoles (XV de France) dirigent ce ballon porté contre les États-Unis
    Coupe du monde - Guilhem Guirado et Louis Picamoles (XV de France) dirigent ce ballon porté contre les États-Unis
Publié le
Partager :

COUPE DU MONDE 2019 - Entré en jeu à la pause contre les États-Unis, Guilhem Guirado a vécu avec ses partenaires une deuxième période particulière, où les Bleus ont d’abord galéré avant de se libérer dans le dernier quart d’heure.

L’équipe de France a énormément peiné à tenir le ballon dans cette partie…

Guilhem Guirado : Déjà, lors de l’entraînement de la veille, on avait fait tomber quelques ballons, avec moins de pression et moins d’intensité. On avait suivi le match Écosse – Samoa de dimanche, qui était un peu dans les mêmes conditions et cela avait aussi été catastrophique au niveau de la tenue du ballon. J’ai dit aux joueurs qu’il fallait continuer à s’encourager. Mes mots ont servi aussi d’exemple sur le fait que cela se jouerait jusque dans le dernier quart d’heure, qu’il ne fallait pas arrêter de s’encourager et cela s’est vérifié. J’aurais préféré qu’on soit un peu plus performant et constant sur la maîtrise du match. Il faut que cela nous serve de leçon et qu’on comprenne que, par rapport à ces conditions, on devra rectifier nos courses et prendre plus de marge.

Qu’avez-vous dit à vos coéquipiers dans le vestiaire à la mi-temps ?

G.G. : J’ai dit les choses qui me paraissaient essentielles, à savoir que les joueurs qui avaient démarré la rencontre avec fait le boulot et que le banc devait le finir en continuant à construire le match, c’est-à-dire les déplacer, jouer au pied chez eux et être plus précis. On a mis dix minutes, un quart d’heure à le faire. On a eu aussi un peu peur quand le score s’est resserré à 12-9. On s’est dit quelques mots, on s’est ressaisi et bizarrement, juste après, on s’est re-concentré, on a joué en équipe et en cinq temps de jeu, on a réussi à marquer. On ne doit pas attendre d’être sous pression pour jouer comme cela.

Coupe du monde - Guilhem Guirado et Louis Picamoles (XV de France) dirigent ce ballon porté contre les États-Unis
Coupe du monde - Guilhem Guirado et Louis Picamoles (XV de France) dirigent ce ballon porté contre les États-Unis

Comment avez-vous abordé ce match en rentrant à la mi-temps ?

G.G. : Je l’ai souvent fait en club avec Toulon la saison dernière. Je me sers de cette expérience et puise dedans pour essayer d’avoir toujours le bon comportement et trouver ma place dans cette équipe.

Etes-vous prêt à rejouer dimanche contre les Tonga ?

G.G. : Je suis prêt car on a fait un gros protocole de récupération. On a travaillé très dur la semaine dernière pour pouvoir être prêt physiquement cette semaine. On est plus désormais en décharge et être précis sur l’organisation. Vu les conditions climatiques et ce match avec beaucoup de mêlées, je sens que j’ai du mal physiquement mais il faut s’adapter et le meilleur arrive. Il faudra d’abord débriefer cette rencontre contre les États-Unis et tout ce qui n’a pas été puis basculer très vite sur ce match contre le Tonga. On aura deux entraînements courts où on devra générer un maximum de confiance.

Quel est justement le niveau de confiance de l’équipe avant d’aborder ce troisième match de poules ?

G.G. : On avance petit à petit. Comme a dit un jour Mario Ledesma, la confiance se gagne en grammes et se perd en kilos. Il ne faut donc pas s’emballer car on sait que tout peut changer d’un match à l’autre.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?