Entre les lignes #15 : tout le Japon n'attend plus que l'Écosse

Par Rugbyrama
  • Une Japon revue de presse
    Une Japon revue de presse
Publié le Mis à jour
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COUPE DU MONDE 2019 - Chaque jour, nous vous proposons une revue de presse des médias japonais, histoire de vous faire vivre au plus près cet événement majeur de notre sport.

En ce mardi matin, toute la presse japonaise ne parle plus que d'une équipe : l'Écosse, dernier adversaire du Japon dans ce qui sera la choc pour la qualification si les Écossais ne trébuchent pas contre la Russie à Shizuoka. Le Nikkan Sports a consacré un court article a la composition écossaise pour ce match d'ailleurs, insistant sur le remplaçant de 14 des 15 titulaires par rapport au dernier match. Le quotidien souligne que les cadres Stuart Hogg, Greig Laidlaw ou encore Finn Russell sont tous laissés au repos en vue du match décisif contre le Japon. Ils rapportent aussi les propos du sélectionneur Townsend : "Le Japon est le match qui viendra encore après. Concentrons-nous d'abord sur la Russie car si nous ne décrochons pas de bonus, le match contre le Japon sera encore plus difficile."

Ce match est justement suivi de près par le comité d'organisation qui a annoncé lundi qu'un typhon, le 19ème de la saison, pourrait passer au-dessus du Nissan Stadium ce dimanche. Le Nikkan Sports précise que les deux équipes en ont été informées. Comme le veut le protocole, une décision sera prise six heures avant la rencontre. Si le match est annulé, les deux équipes recevront deux points chacunes. Ce scénario validerait alors la qualification du Japon, et sortirait l'Ecosse de la compétition. Pour une fois, les Ecossais vont prier pour le beau temps...

Enfin l'Asahi Shimbun rend hommage au sélectionneur japonais, Jamie Joseph en titrant : "Enfin, le monde reconnaît Jamie Joseph". L'article retrace le parcours du technicien, ancien joueur de la province d'Otago qui a accumulé 20 sélections avec les All Blacks et disputé la Coupe du monde 1995 avec eux avant de rejoindre le Japon et la ville de Fukuoka où il joua pour les Sanix Blues. Il disputa aussi neuf tests avec le Japon, et participa au Mondial 1999 avec les Cherry Blossoms de l'époque avant de retourner en Nouvelle-Zélande où il débuta sa carrière d'entraîneur. A Wellington d'abord (2003-2010), puis avec la sélection des Maori All Blacks et la franchise de Super Rugby des Highlanders qu'il conduisit jusqu'à leur premier titre en 2015.

Joseph succéda ensuite à Eddie Jones à la tête des Brave Blossoms. La suite, vous la connaissez. Aujourd'hui, le boss du XV du Japon prend du recul sur sa réussite sportive, qui lui a apporté autant de reconnaissance que d'attentes : "Personne ne pensait que l'on pouvait vaincre l'Irlande et aujourd'hui, tout le monde que l'on va gagner tout nos matchs... c'est complètement fou mais c'est ainsi", déclarait l'intéressé après la victoire contre les Samoa. Et ce n'est pas prêt de s'arrêter, si le Japon vient à bout de l'Écosse et termine en tête de sa poule...

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