Entre les lignes #1 : "Le grand jour est arrivé"

  • Une Japon revue de presse
    Une Japon revue de presse
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COUPE DU MONDE 2019 - Chaque jour, nous vous proposons une revue de presse des médias japonais, histoire de vous faire vivre au plus près cet événement majeur de notre sport.

Ce matin, le Japon s'est réveillé avec des papillons plein le ventre. Ca y est, les Japonais vont enfin vivre ce qu'ils attendent depuis maintenant 10 ans et plus précisément depuis le mois de juillet 2009, date à laquelle World Rugby leur a accorder le privilège d'organiser la première Coupe du monde de l'histoire en Asie. Aussi, le Tokyo Weekender titrait en capitales ceci : 'Le grand jour est arrivé". Dans ses premières lignes, il fait la promotion de la cérémonie d'ouverture, dont il dévoile les thèmes principaux en citant Akira Shimaru, patron de l'organisation : "Le message de cette cérémonie évoquera les connections que le sport nous permet de faire, à la fois dans sa simplicité et son universalité. Le sport peut conduire à l'amitié et à l'entente entre les peuples, promettant ainsi un futur radieux." Dans la foulée, Shimaru promet à tous les spectateurs un moment inoubliable.

De son côté, le Nikkan Sports publie une longue interview du fameux demi de mêlée des Brave Blossoms, Fumiaki Tanaka. Agé de 34 ans, le neuf de poche (1,66m) vivra sa dernière Coupe du monde et mesure le chemin parcouru : "L'autre jour il y avait encore plus de 1000 personnes à notre entraînement... Ce n'était même pas un match, mais les gens étaient là. Je n'ai jamais vu un tel engouement autour de nous. À mes débuts internationaux il y a onze ans en arrière, il n'y avait personne autour de nos terrain d'entraînement" raconte celui qui remporta le Super Rugby avec les Highlanders 2015.

Pour illustrer cet engouement populaire, le même Nikkan Sports a aussi publié un micro-trottoir : ils ont rencontré Mune Kyoaki, une sexagénaire qui s'est rendue au stade pour ressentir l'ambiance de la Coupe du monde : "Je n'ai pas eu de chance, car je n'ai pas réussi à avoir des billets. Mais je regarderai la compétition avec les supporters étrangers", promet-elle. Sanae Inoue, employé de la société à Shinagawa âgée de 49 ans rencontrée la veille repérait aussi les lieux : "Je voulais voir le stade où la compétition allait démarrer. C'est fantastique. J'ai pleuré de joie quand j'ai enfin reçu mes billets. Je veux que les Brave Blossoms se qualifient pour les quarts de finale." La quinquagénaire a fièrement posé devant le Tokyo Stadium avec son petit chien qu'elle a affublé d'un maillot des Brave Blossoms spécialement commercialisé pour la Coupe du monde. Les Japonais sont peut-être un peu fous après tout... mais fous de rugby !

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