Jones : "On peut encore s'améliorer"

  • Coupe du monde 2019 - Eddie Jones (Angleterre)
    Coupe du monde 2019 - Eddie Jones (Angleterre)
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COUPE DU MONDE 2019 - Tout sourire, parfois blagueur, le sélectionneur anglais est revenu sur la démonstration de son équipe face à l'Australie.

Rugbyrama : Votre équipe a-t-elle sorti le match parfait au meilleur moment ?

Eddie Jones : Non et c'est la bonne nouvelle. On peut encore s'améliorer, nous n'étions pas au mieux de ce qu'on peut faire. L'Australie a attaqué ce match tambour battant, ils ont fait 20 grosses premières minutes, mais on s'est accrochés. On a dû puiser dans nos ressources pendant ces 20 premières minutes. Ils ont eu beaucoup de possession et ils poussaient bien en attaque, ça a été un moment important du match. On a su tenir bon, reprendre l'initiative et saisir nos opportunités pour regagner le vestiaire en bonne position. J'ai été impressionné par la capacité de mon équipe à se remobiliser. Un grand bravo à Owen (Farrell) dans son rôle de capitaine.

Pendant la semaine, vous parliez d'une philosophie de samouraï que vous souhaitiez inculquer à votre équipe...

E.J. : C'était un match à quitte ou double aujourd'hui, et le meilleur samouraï est toujours celui qui a un plan en tête mais qui est capable de s'adapter, qui garde la tête froide mais qui est bouillant d'agressivité. Je pense que ça résume bien notre match. La question maintenant c'est comment s'améliorer car il y a toujours un samouraï plus fort qui attend derrière.

Votre troisième ligne a impressionné. Qu'avez-vous pensé de leur match ?

E.J. : Je trouve que Tom Curry et Sam Underhill ont été excellents, tout comme le jeune Lewis Ludlam, qui est entré en cours de jeu. Billy Vunipola a fait un super match, très impressionnant. C'était peut-être parce que son épouse était là. Il faut qu'on s'arrange pour qu'elle reste la semaine prochaine. (rires)

Vous êtes Australiens. N'est-ce pas un crève cœur de devoir éliminer son pays ?

E.J. : C’est toujours dur de perdre, surtout à ce niveau de la compétition. En ce moment, non, je ne peux pas compatir, je savoure la victoire et je pense que j’en ai le droit. Mais plus tard dans la semaine, oui, ça viendra peut-être.

Comment avez-vous annoncé à George Ford, cette semaine, votre décision de l'écarter pour ce match si important ?

E.J. : Je ne l’ai pas écarté ! Je lui ai donné un nouveau rôle dans lequel il a été brillant. Peut-être qu’il faut que vous commenciez à changer votre façon de regarder notre sport. Le rugby a évolué, il se joue désormais à 23. Je vous propose de nous rejoindre dans le rugby moderne. Donnez-moi vos e-mails, je vous enverrai une invitation. (il éclate de rire)

Qui souhaiteriez-vous affronter en demi-finale ?

E.J. : On sera contents de jouer quel que soit l'adversaire. Mais j'ai peut-être un petit faible pour la Nouvelle-Zélande, j'aimerais vraiment les rencontrer en demi-finale, ce serait un défi formidable.

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