Conway : "Ce soir, nos avants étaient une bande de sauvages !"

  • Coupe du monde 2019 - Andrew Conway (Irlande) contre l'Écosse
    Coupe du monde 2019 - Andrew Conway (Irlande) contre l'Écosse
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COUPE DU MONDE 2019 - Auteur d'un essai, le talentueux ailier irlandais Andrew Conway a tenu a rendre hommage à son pack, qui n'a fait qu'une bouchée de son homologue écossais. Et à déjà hâte d'affronter Kotaro Matsushima, son homologue nippon qui s'est illustré par un triplé...

La dernière fois que l'on vous avait vu avec le maillot irlandais, vous aviez vécu une dure journée malgré la victoire à Cardiff en match de préparation...

Oh mon Dieu... c'est vrai. J'ai vraiment été mauvais ce jour là, ce fut un jour horrible. Mais depuis, j'ai tourné la page. Je savais que même si j'étais en forme, j'avais peu de chances de jouer ce soir. Mais Keith (Earls, ndlr.) a fini par déclarer forfait et j'ai commencé le match. J'ai juste saisi cette opportunité.

La nette domination des avants vous a t-elle rendu la vie plus facile ?

Tellement... Ce soir, nos avants étaient une bande de sauvages ! Ils sont entrés sur le terrain remontés comme jamais, et on en a profité. Quand ils dominent, tout est plus simple : on a plus de temps pour voirn, choisir, agir et on a plus d'espace aussi.

Vous, avec les trois-quarts avez également considérablement gêné les Ecossais grâce à votre pressing défensif...

C'est vrai. Disons qu'il fallait que l'on se mette au niveau de nos avants ! Et puis le fait qu'ils dominaient les impacts nous a vraiment facilité la tâche. C'est un autre monde pour nous, derrière.

Je sais parfaitement de quoi les Japonais sont capables

Un mot sur le remplacement précoce de Bundee Aki par Chris Farrell ?

Chris s'en est très bien sorti. Je n'ai pas vu la différence d'ailleurs. Ce n'était pas facile pour lui d'entrer aussi tôt dans un gros match. Mais il est préparé à tout.

Le Japon, votre futur adversaire possède lui aussi de redoutables ailiers, avez-vous hâte de les affronter ?

J'espère que je vais les affronter oui ! Matsushima est dingue en effet... Je l'ai affronté ici en 2017. C'était même au mois de juin, et il faisait une chaleur à mourir. Eux, ils ne sentaient rien. Ils étaient habitués à ce climat. Mais moi... C'est bien simple, ce match fut l'un des deux plus durs de ma carrière. Les Japonais nous ont proposé un jeu radicalement différent de ce que nous avons l'habitude de voir. Je sais parfaitement de quoi ils sont capables.

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