Si elle veut accueillir le Mondial 2023, la France a 4 mois pour rattraper son retard sur l'Irlande

  • Bernard Laporte et son équipe pour France 2023
    Bernard Laporte et son équipe pour France 2023
  • Bernard Laporte lors de la conférence de presse de lancement de candidature pour la Coupe du monde 2023
    Bernard Laporte lors de la conférence de presse de lancement de candidature pour la Coupe du monde 2023
  • Fanny Horta (France 7 Féminines), Camille Grassineau (France Féminines), Terry Bouhraoua (France 7) et Guilhem Guirado (XV de France), avec leur maillot #France2023 - Crédit photo : FFR/I. Picarel
    Fanny Horta (France 7 Féminines), Camille Grassineau (France Féminines), Terry Bouhraoua (France 7) et Guilhem Guirado (XV de France), avec leur maillot #France2023 - Crédit photo : FFR/I. Picarel
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COUPE DU MONDE - La France a officiellement lancé sa candidature pour être le pays hôte de la Coupe du monde 2023. Partis après l’Irlande, favorite, Bernard Laporte et son équipe comptent sur l’argument économique et la qualité des infrastructures pour faire pencher la décision en leur faveur.

Un peu plus de deux mois après son élection à la tête de la FFR, Bernard Laporte redescend dans l’arène. Son ambition : convaincre les instances dirigeantes de World Rugby de choisir la France pour succéder au Japon en tant que théâtre de la Coupe du monde 2023. Et donc coiffer au poteau l’Irlande, dont la candidature plus ancienne lui octroie l’étiquette du favori.

Il se dit qu’elle a pratiquement bouclé son dossier, admet Bernard Laporte. Mais la date butoir est le 1er juin et il nous reste donc quatre mois pour l’embellir et faire en sorte qu’il soit le meilleur. C’est un match que nous avons à livrer pour convaincre les différentes Fédérations. On a un peu de retard mais on a des atouts.

Bernard Laporte lors de la conférence de presse de lancement de candidature pour la Coupe du monde 2023
Bernard Laporte lors de la conférence de presse de lancement de candidature pour la Coupe du monde 2023

Au premier rang duquel figure le potentiel économique de l’Hexagone. Réunis ce jeudi à Paris en bord de Seine, les hommes forts de la candidature tricolore se sont attachés à rappeler quelques chiffres forts : L’Angleterre et la France représente 70% de l’économie mondiale du rugby, a plusieurs fois répété le vice-président de la FFR Serge Simon. Je ne dis pas que les gens de World Rugby sont vénaux mais ils savent qu’ils ont besoin d’organiser une Coupe du monde avec beaucoup de bénéfices et qu’un dossier comme la France, au même titre que l’Angleterre, est l’assurance d’une économie bien plus importante que dans d’autres pays comme la Nouvelle-Zélande.

Avec presque quinze fois moins d’habitants et un territoire environ dix fois plus petit, l’ile britannique ne boxe pas dans la même catégorie que sa rivale d’outre-Manche.

L’Euro 2016 de foot : l’autre argument fort de la France

Déjà pays-hôte en 2007, la France veut retrouver la Coupe du monde un an avant les Jeux Olympiques qu’elle convoite également. Dix ans plus tard, elle peut compter sur un parc de stades dernier cri, l’héritage du championnat d’Europe de football 2016 : Tous les grands évènements réussis par la France sont des arguments forts en la faveur de notre candidature et l’Euro en fait partie, abonde dans ce sens Serge Simon. On peut bénéficier de la mise aux normes des stades qui est un atout indéniable de notre dossier.

Fanny Horta (France 7 Féminines), Camille Grassineau (France Féminines), Terry Bouhraoua (France 7) et Guilhem Guirado (XV de France), avec leur maillot #France2023 - Crédit photo : FFR/I. Picarel
Fanny Horta (France 7 Féminines), Camille Grassineau (France Féminines), Terry Bouhraoua (France 7) et Guilhem Guirado (XV de France), avec leur maillot #France2023 - Crédit photo : FFR/I. Picarel

Reste enfin le lobbying, partie déterminante dans le succès d’une candidature. En homme politique averti, Bernard Laporte ne négligera pas cet aspect du match France - Irlande. Lors de la conférence de lancement de ce jeudi à Paris, l’ancien manager du RCT a usé de son réseau et de ses connaissances pour attirer des têtes d’affiche comme les Racingmen Juan Imhoff et Chris Masoe ou le Parisien Waisea Nayacalevu, en plus des internationaux français d’hier (Michalak, Califano, Yachvili, Merle, Szarzewski, Chabal, Charvet…) et d’aujourd’hui (Guirado, Bourahoua, Horta, Grassineau).

Des représentants de premier plan qui porteront la voix de la France durant quatre mois. Si on est là, c’est seulement pour gagner leur a lancé Claude Atcher, le directeur de la candidature française qui était également celui du dossier japonais pour 2019. Le compte-à-rebours est lancé.

Crédit photo - En haut de gauche à droite : Sébastien Chabal, Claude Atcher, Bernard Laporte, Serge Simon et Pascal Papé. En bas, de gauche à droite : Fabrice Estebanez et Frédéric Michalak. FFR/I.PICAREL.

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