C’est une certitude: on ne pouvait pas espérer plus belle finale
COUPE DU MONDE - Nouvelle-Zélande - Australie sera donc le choc de la 8e finale de la Coupe du monde. Une affiche qui ne pouvait pas être plus belle tant les deux équipes ont survolé la compétition. C’est aussi la récompense du rugby offensif. Et ça fait du bien de voir ça...
Enfin. On y est. Après 47 matchs et sept semaines de compétition, on n’est plus qu’à quelques heures de la finale de la Coupe du monde 2015. Et sincèrement, on piaffe d’impatience. La raison : cette finale va mettre aux prises les deux meilleures équipes du monde. L’Australie et la Nouvelle-Zélande, c’est ce qu’il se fait de mieux actuellement sur la planète rugby. Une rivalité ancienne, puisque samedi ce sera la 155e opposition entre ces deux équipes mythiques (et ce sera une première en finale de Coupe du monde!) et assumée aussi avec son lot d'anecdotes. Les voir à ce niveau en 2015 n’est en rien une surprise. La preuve : les deux nations occupaient les deux premières places du classement World Rugby avant le début du Mondial.
Cette affiche, c’est aussi la victoire du rugby d’attaque. Ce style de jeu qui semblait perdu pour beaucoup et qui sort finalement grand vainqueur de cette édition 2015. La puissance prônée par bon nombre de sélectionneurs ne fait pas tout. L’intelligence situationnelle, la technique et la vitesse sont encore et toujours les bases de ce jeu. Regardez les chiffres : la Nouvelle-Zélande est l’équipe qui a inscrit le plus d’essais dans la compétition (6 en moyenne par match) devant... l’Australie (4,3). Comme quoi, "se faire des passes" et "marquer des essais" constitue une stratégie qui a encore sa place dans ce rugby dit "moderne".
Couronner comme il se doit un Mondial d’anthologie
Avec ces deux équipes, on se met aussi à rêver d’un final en apothéose et d’un match grandiose. Car ne nous mentons pas : les sept précédentes finales n’ont pas été des plus exceptionnelles en termes de jeu. Bien sûr, une finale ne se joue pas, elle se gagne. Les livres d’histoire retiennent le nom des vainqueurs, plus rarement celui des vaincus.
Mais là, à Twickenham - le temple du rugby -, ce serait une promotion somptueuse pour notre sport d’avoir un ultime match de folie. Histoire de couronner avec succès ce Mondial 2015 d’anthologie. Rarement il nous a été permis d’assister à des rencontres aussi passionnantes, que ce soit en phase de poules avec Japon/Afrique du Sud et Angleterre/Australie ou bien en phase finale avec Australie/Ecosse et Afrique du Sud/Nouvelle-Zélande. Et un France/Nouvelle-Zélande qu’on n’est pas prêt non plus d’oublier.
Tout est réuni pour faire rentrer ce match dans l’Histoire
Et puis, tous les ingrédients semblent réunis pour faire rentrer ce match dans l’Histoire. Jugez plutôt: l’une des deux équipes deviendra pour la première fois triple championne du monde ; les All Blacks peuvent conserver leur titre, ce qui n’est encore jamais arrivé ; les Néo-Zélandais ont l’occasion de remporter enfin un Mondial hors de leur territoire. Des barrières jamais atteintes et qui n’attendent qu’une chose : exploser en plein vol.
Et que dire alors de la pléiade de stars qui va fouler la pelouse de Twickenham ? Carter (meilleur réalisateur de l’Histoire), McCaw (joueur le plus capé de l’Histoire), Nonu ou Read du côté all black ; Giteau, Folau, Hooper ou Pocock pour les Wallabies. Avouez que cela a de la gueule. Mentionnons aussi le rôle des deux sélectionneurs : Steve Hansen et Michael Cheika. Le premier peut faire encore mieux que son prédécesseur Graham Henry champion du monde en 2011 ; l’autre peut mener l’Australie au Graal moins d’un an après sa prise de fonction. Tout simplement hallucinant. N’en jetez pas plus. Vite, vite, que Nigel Owens donne le coup d’envoi de cette finale...
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?