Les All Blacks s'avancent vers le quart bien plus sereins que les Bleus

  • Richie McCaw (Nouvelle-Zélande) - 15 octobre 2015
    Richie McCaw (Nouvelle-Zélande) - 15 octobre 2015
  • Wyatt Corckett (Nouvelle-Zélande) face à la Georgie - Mondial 2015
    Wyatt Corckett (Nouvelle-Zélande) face à la Georgie - Mondial 2015
  • Dan Carter, l'ouvreur des All Blacks
    Dan Carter, l'ouvreur des All Blacks
  • Richie McCaw - Le troisième ligne de la Nouvelle-Zélande - aout 2015.
    Richie McCaw - Le troisième ligne de la Nouvelle-Zélande - aout 2015.
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COUPE DU MONDE - Steve Hansen, le sélectionneur néo-zélandais, demeure plutôt serein et a dévoilé une composition sans surprise pour affronter les Bleus samedi. Du grand classique dans la mesure où les All Blacks ont traversé les phases de poule sans soubresauts.

Les choix de Steve Hansen

Certains sont contraints: les All Blacks ne pourront pas compter sur les presque 120 sélections de Tony Woodcock. Blessé lors de la phase poule, le pilier est rentré en Nouvelle-Zélande tandis que Joe Moody a fait le chemin inverse. Mais au poste de pilier gauche c’est bien Wyatt Crockett qui débutera la partie. Elément important, sa taille: il mesure 1,93 m contre 1 ,78 m pour son vis-à-vis français Rabah Slimani. Plus compact et plus "cubique", Slimani aura pour mission d’empêcher Crockett de se "déplier" et de dégager toute sa puissance.

Wyatt Corckett (Nouvelle-Zélande) face à la Georgie - Mondial 2015
Wyatt Corckett (Nouvelle-Zélande) face à la Georgie - Mondial 2015

Autre choix fort mais finalement attendu, la confirmation de Ma’a Nonu au centre. Un temps menacé par Sonny Bill Williams, auteur de rentrées remarquées, Nonu a conservé ses prérogatives au poste de premier centre au nom du vécu collectif (60 associations au centre avec Conrad Smith !) et du rôle qu’il tient dans la conduite du jeu. Proche de Daniel Carter, il est devenu ses yeux et ses oreilles quand ça chauffe et que le chef d’orchestre perd un peu de son brio. Nonu est là mais Sonny Bill Williams n’est pas loin, il est juste à côté sur le banc dans un rôle d’impact player qui fait mal rien que d’en parler !

Le jeu

Les All Blacks, du 1 au 15 en passant par Steve Hansen semblent sûrs d’une chose: Les Français vont proposer autre chose samedi en 1/4 de finale. Autre chose ? Oui mais quoi ? Nous savons qu’ils sont capables de reverser la tendance en moins d’une semaine, assure l’ouvreur Dan Carter. Si les All Blacks ont pu nourrir par le passé un petit complexe de supériorité, ce sentiment-là est envolé et les Néo-Zélandais avancent vers ce match avec une méfiance aiguisée.

Dan Carter, l'ouvreur des All Blacks
Dan Carter, l'ouvreur des All Blacks

Pour le reste, les joueurs et membres de l’encadrement qui se sont succédés cette semaine l’ont répété, les All Blacks ne vont pas s’adapter au style de leur adversaire, ce n’est pas le style de la maison. Avec 95% de victoires depuis le début du mandat Hansen (51 victoires, 3 défaites et 2 nuls), ils ont acquis quelques certitudes et vont s’appuyer dessus. Du lourd devant, des pattes derrières et au milieu un cerveau, le processeur d’un ordinateur qui semble insensible aux virus… Les Néo-Zélandais ont semblé parfois empruntés durant les matchs de poule ? Nous n’avons pas beaucoup utilisé le jeu au pied quand nous étions sous pression, explique Hansen. Une manière de se préparer, à balles réelles, aux joutes des phases finales.

Le poids des années

Sur le banc Beauden Barrett (ouvreur) et Sam Cane (troisième ligne), pour ne citer qu’eux, frappent à la porte et lorsque les opportunités de briller leur ont été offertes, ils ont su les saisir. Mais chez les All Blacks, se faire un place au soleil est plus difficile que partout ailleurs. Cela dit, Steve Hansen n’est pas insensible à leurs performances et ça pourrait servir de levier pour donner rendez-vous à ses anciens. McCaw, Carter, Read ou Kaino n’ont pas survolé le premier tour et si leur leadership n’est pas à remettre en cause, on ne peut pas en dire autant de leur apport dans le jeu. Le poids des années et des médailles font qu’ils ont peut-être moins d’appétit… Est-ce passager ? C’est probable et il est possible que ces compétiteurs hors norme retrouvent de leur superbe au moment d’entamer les matchs couperets.

Richie McCaw - Le troisième ligne de la Nouvelle-Zélande - aout 2015.
Richie McCaw - Le troisième ligne de la Nouvelle-Zélande - aout 2015.
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