Plisson: "J'essaie de positiver et je me dis que le plus important, c'est ma santé"

  • L'ouvreur du Stade français, Jules Plisson (de dos) lors de son match de reprise contre Toulon - 14 août 2015
    L'ouvreur du Stade français, Jules Plisson (de dos) lors de son match de reprise contre Toulon - 14 août 2015
  • Gonzalo Quesada et Jules Plisson (Stade français) - Août 2015
    Gonzalo Quesada et Jules Plisson (Stade français) - Août 2015
  • Jules Plisson à l'entraînement
    Jules Plisson à l'entraînement
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COUPE DU MONDE - Alors que Paris disputait, vendredi à Toulon, son premier et unique match de préparation, un homme était particulièrement attendu. Jules Plisson a effectué son retour après presque 4 mois d'absence, après sa blessure à l'épaule gauche. L'occasion pour lui d'évoquer ses sensations au moment de retrouver les pelouses mais aussi son sentiment par rapport à l'équipe de France.

C'était votre premier match depuis votre blessure à l'épaule (24 avril dernier). Comment avez-vous vécu ce retour ?

Jules PLISSON: Je me suis senti bien. J'attendais de rejouer depuis longtemps, et je ne pensais pas être sur les terrains aussi vite. Je suis vraiment content. Je n'ai pas ressenti d'appréhension et je ne pensais pas à la blessure. Tout était nickel. On peut dire que je suis rassuré car l'épaule a tenu, mais je n'avais pas de doute. Tout a été mis en place avec les docteurs pour que je reprenne vite et bien.

Vous n'avez joué qu'une seule mi-temps.Est-ce parce que vous n'êtes pas encore totalement prêt ?

J.P: Je suis à 100% et prêt à enchaîner. J'aurais pu continuer et ne pas me limiter à 40 minutes. Mais c'était le deal. Il y a une semaine et demi, on m'a dit que je pouvais jouer 20 minutes, mais j'ai assuré que je pouvais commencer. J'ai joué 40 minutes car il y avait des rotations prévues par le staff.

Quand on m'a dit que je pouvais jouer, je me suis dit : 'je suis ici, mais je pourrais être ailleurs'...

Vous reprenez la compétition, la veille du premier match de préparation à la Coupe du monde de l'équipe de France. Cela ne vous laisse-t-il pas des regrets ?

J.P: Quand j'ai fait les tests, et qu'on m'a dit que je pouvais faire ce match face à Toulon, forcément j'étais un peu déçu. Je me suis dit : "je suis ici, mais je pourrais être ailleurs". Mais aujourd'hui, je suis avec le Stade français et je suis focalisé sur mon club et le premier match de la saison face à Pau. Le reste est derrière moi. Je n'ai pas envie de me poser de question.

Gonzalo Quesada et Jules Plisson (Stade français) - Août 2015
Gonzalo Quesada et Jules Plisson (Stade français) - Août 2015

Est-ce que l'imbroglio autour de votre présence dans le groupe France pour la préparation de la Coupe du monde a été digéré ?

J.P: J'ai digéré tout ça. J'essaie de positiver et je me dis que le plus important c'est ma santé. Maintenant, je veux enchaîner les matchs, retrouver le rythme et reprendre le même élan que l'année dernière.

Il vous reste cependant un petit espoir, puisque vous êtes sur la fameuse liste cachée...

J.P: Je ne suis pas dans la bagarre pour les 31. Mais il faut se mettre dans les meilleures dispositions possibles pour arriver dans ce groupe si jamais il y a le moindre pépin. Mais je ne souhaite pas le malheur d'un joueur. L'équipe de France reste toujours dans un coin de la tête, mais je suis concentré sur le prochain match avec le Stade français.

Faire le boulot, pour que les internationaux reviennent dans les meilleurs conditions
Jules Plisson à l'entraînement
Jules Plisson à l'entraînement

Justement, comment abordez-vous ce début de saison, avec une préparation assez courte  ?

J.P: On a repris le 22 juillet. Je ne pensais pas qu'on allait pouvoir proposer ce que l'on a montré ce soir (vendredi) face à Toulon. On va se satisfaire de ce que l'on a fait, notamment au niveau de l'attaque et de ce que l'on a pu mettre en place. On a vu qu'on a pu les percer à plusieurs reprises. A l'inverse, en défense, il faudra être plus réactifs et plus exigeants sur le replacement. On va travailler les mauls notamment. On avait un peu d'interrogations avant ce match, je voulais voir où on en était notamment physiquement et niveau du rugby. Je sors d'ici avec beaucoup de positif.

Il faut également faire sans les internationaux...

J.P: Ce début de saison va être compliqué. Mais on va créer notre propre histoire avec ce groupe qui va être là durant la Coupe du monde avec les jokers notamment. Après, les internationaux reviendront. On a envie de faire le boulot pour que les mecs reviennent dans les meilleurs conditions possibles.

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