Entendu à Wembley: Les All Blacks bousculés pendant une heure restent les meilleurs du monde

  • Julian Savea - Ailier de la Nouvelle-Zélande - Nouvelle-Zélande-Argentine - 20 septembre 2015
    Julian Savea - Ailier de la Nouvelle-Zélande - Nouvelle-Zélande-Argentine - 20 septembre 2015
Publié le Mis à jour
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COUPE DU MONDE - L'Argentine à donné du fil à retordre à la Nouvelle-Zélande dimanche à Londres. Les Pumas rincés après la pause, les All Blacks aussi calmes que sûrs de leur force, peut-être la meilleure équipe de tous les temps... voici ce que nous avons entendu à Wembley.

1.Des Argentins vaillants mais cuits à l'heure de jeu

Les Pumas ont imprimé un rythme d'enfer aux champions du monde en titre durant une mi-temps. Ils n'ont pas pu le maintenir longtemps au retour des vestiaires et la Nouvelle-Zélande a profité de cette baisse de régime pour les punir, comme l'explique l'ailier du Racing 92 Juan Imhoff.

Nous avons fait d'énormes efforts, nous avons utilisé toutes nos forces. On a tout laissé dans la première période et après nous n'avions plus de gaz

2. Une victoire difficile pour les All Blacks

Le score (26-16) ne rend pas hommage aux Argentins qui ont mené la vie dure aux Néo-Zélandais. L'entraîneur des Kiwis, Steve Hansen rétablit les choses. Et se montre satisfait de la prestation de ses joueurs.

Le score ne reflète pas vraiment combien ce fut très très dur pour nous. Je suis content de l'attitude que nous avons eu car les garçons n'avaient pas joué depuis cinq semaines et manquaient de rythme

3. La Nouvelle-Zélande poussée à l'indiscipline

Sous pression dans la meilleure période argentine, les Blacks ont dû commettre des fautes qui ont coûté deux cartons jaunes à Richie McCaw et Conrad Smith. Un fait peu commun et pas anecdotique pour Ian Borthwick, ancien grand reporter à l'Équipe né sur le sol neo-zélandais.

C'est très rare que les All Blacks prennent deux cartons jaunes dans un match. Cela montre aussi qu'ils ont été bousculés

4. La force des Blacks : savoir de quoi ils sont capables

Malgré la tempête, les Kiwis n'ont jamais donné l'impression de paniquer. Sereins, ils semblaient savoir que leur moment viendrait et qu'il n'aurait qu'à le saisir. La marque des grands qui sont sûrs de leur force, comme le laisse entrevoir le troisième ligne Sam Cane.

On est une équipe qui tient quatre-vingt minutes. On savait que si on bossait bien on finirait par y arriver

5. L'Argentine entre satisfaction et déception

Tenir la dragée haute aux All Blacks comme l'ont fait les Pumas n'est pas l'apanage de tous. Reste que la défaite est sèche et laisse un sentiment mitigé aux joueurs de Daniel Hourcade, à l'image de l'ouvreur Nicolas Sanchez.

On sait qu'on a fait un bon match mais on est un peu déçu car on voulait gagner et il nous a manqué vingt minutes pour les battre

6. Qui peut battre cette Nouvelle-Zélande-là ?

La question était sur toute les lèvres dans les coursives de Wembley. Qui, en effet, à part le champion du monde en titre, aurait pu rester calme malgré les secousses et renverser la vapeur face à ces Argentins déchaînés. La réponse de l'ancien Parisien Juan Martin Hernandez ne rendra pas optimistes les autres prétendants à la victoire finale.

La surprise n'a malheureusement duré qu'une mi-temps. On a aussi peut-être à faire à la meilleure équipe de l'histoire de la Nouvelle-Zélande
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