Entendu à Twickenham: "Il ne peut y avoir de plus belle sortie"

  • Carter, McCaw et Nonu - Nouvelle-Zélande-Australie, 31 octobre 2015
    Carter, McCaw et Nonu - Nouvelle-Zélande-Australie, 31 octobre 2015
  • Mario Ledesma (droite) et Michael Cheika durant le captain's run de l'Australie - 30 octobre 2015
    Mario Ledesma (droite) et Michael Cheika durant le captain's run de l'Australie - 30 octobre 2015
  • L'essai de Ma'a Nonu (Nouvelle-Zélande) face à l'Australie en finale - 31 octobre 2015
    L'essai de Ma'a Nonu (Nouvelle-Zélande) face à l'Australie en finale - 31 octobre 2015
Publié le
Partager :

COUPE DU MONDE - Vainqueur de l'Australie en finale, la Nouvelle-Zélande a réussi à conserver son titre de champion du monde. Le chant du signe du public anglais, l'hommage de Steve Hansen, la confession de Ledesma... voici ce que nous avons entendu à Twickenham.

1. I need tickets

Plus qu'une chance, assister à cette finale de rêve était un privilège pour les 80125 spectateurs de Twickenham ce samedi. Aux alentours du temple du rugby anglais, tout le monde n'avait pas son billet en poche. C'est ainsi que des dizaines et des dizaines de personnes déambulaient à la recherche du précieux sésame. I need tickets pouvait-on entendre ou lire sur des pancartes toutes les cinq secondes sur le chemin entre la gare de Twickenham et le stade. Un bonheur pour les professionnels du marché noir, qui ont dû faire une sacrée belle journée.

2. Les derniers "Swing Low Sweet Charriot"

On l'avait presque oublié ! Depuis l'élimination du XV de la Rose en phases de poule, le "Swing Low Sweet Charriot" s'était fait discret à Twickenham. Pour cette finale, le célèbre chant de ralliement des supporters anglais a refait surface, d'abord au coup d'envoi, puis en tout début de seconde période. Tel le chant du cygne d'un peuple déçu par son équipe nationale mais fier d'avoir été à la hauteur de l'événement durant toute la compétition.

3. Ledesma a signé son contrat sans le lire

Michael Cheika a confié les rênes de sa mêlée à Mario Ledesma lorsqu'il a pris la tête des Wallabies en novembre 2014. L'ancien talonneur international argentin est resté mystérieux sur son avenir avec l'Australie.

Cette aventure est extraordinaire depuis son commencement et je ne me suis pas posé de question. Au début, nous n'avions même pas de contrat avec Michael. Et pour être honnête, je n'ai même pas lu celui qu'il m'a fait signer. Donc cela peut être très court ou très long !
Mario Ledesma (droite) et Michael Cheika durant le captain's run de l'Australie - 30 octobre 2015
Mario Ledesma (droite) et Michael Cheika durant le captain's run de l'Australie - 30 octobre 2015

4. La lucidité de Genia

Will Genia faisait partie des joueurs les plus abattus dans le camp australien. Malgré la frustration, le futur Parisien a reconnu la supériorité des All Blacks sur ce match.

Ils ont gagné... cela signifie qu'ils ont été meilleurs. Nous sommes énormément déçus du résultat mais il faut les féliciter. La Nouvelle-Zélande est une très très grande équipe et elle a mérité son titre

5. Les cinq fantastiques ne pouvaient rêver meilleure sortie

Pour leur dernier round en tant que All Blacks, Dan Carter, Ma'a Nonu, Conrad Smith, Richie McCaw et Keven Mealamu ont remporté une finale de Coupe du monde. Ou comment tirer sa révérence de la façon la plus majestueuse qui soit, comme l'a rappelé leur sélectionneur Steve Hansen après la rencontre.

De grands champions ont choisi d'arrêter et il ne peut y avoir de plus belle sortie. Il ne nous reste plus qu'à fêter ces départs dignements

L'essai de Ma'a Nonu (Nouvelle-Zélande) face à l'Australie en finale - 31 octobre 2015
L'essai de Ma'a Nonu (Nouvelle-Zélande) face à l'Australie en finale - 31 octobre 2015

6. Nonu arrête sans regret

Marqueur d'essai, Ma'a Nonu a été un des grands artisans du sacre neo-zélandais pour sa der avec le maillot noir. Le trois-quarts centre va sans aucun doute laisser un vide au pays du long nuage blanc mais il part le cœur léger.

Il est temps pour moi d'arrêter. La vie continue et d'autres challenges se présentent à moi. Pour l'instant, je vais savourer ce titre et après viendra le moment pour moi de me concentrer sur Toulon

De notre envoyé spécial à Twickenham, Anthony Tallieu

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?