L'Ecosse tente des paris... pour "être championne du monde"

Par Rugbyrama
  • Tim Visser et Stuart Hogg (Ecosse) - 2015
    Tim Visser et Stuart Hogg (Ecosse) - 2015
  • Vern Cotter, le sélectionneur de l'Ecosse
    Vern Cotter, le sélectionneur de l'Ecosse
  • Jonny et Richie Gray, la deuxième ligne de l'Ecosse - Novembre 2014
    Jonny et Richie Gray, la deuxième ligne de l'Ecosse - Novembre 2014
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COUPE DU MONDE - L'Ecosse, pas au mieux depuis l'arrivée de Vern Cotter à sa tête, aura bien du mal, comme en 2011, à sortir du groupe B du Mondial 2015. Mais avec sa star Hogg et ses paris, le XV du Chardon semble avoir des ambitions... démesurées !

Mark Dodson, le président de la Fédération écossaise, peut le claironner sur tous les tons: être champion du monde est l'objectif, mais personne n'y croit. Bien sûr que c'est l'objectif, jure-t-il. Nous réalisons que beaucoup vont dire que c'est un objectif fou, mais nous lançons un appel aux Ecossais, pour qu'ils changent leur regard. Certes, l'arrivée de Vern Cotter en mai 2014 est un pas dans la bonne direction, mais le rugby écossais s'appuie sur un bassin de joueurs tellement petit (49.000 licenciés selon World Rugby), que la probabilité de sortir des joueurs de classe internationale reste faible.

Ainsi, l'ancien entraîneur de Clermont peut s'appuyer sur un exceptionnel arrière en la personne de Stuart Hogg. Ses statistiques ogresques du dernier Tournoi des six nations n'ont pas empêché le XV du Chardon de décrocher la Cuillière de bois. Le rapide et fantasque Hogg est le joueur ayant parcouru le plus de terrain ballon en main (442 m) et l'attaquant ayant éliminé le plus d'adversaire (20) pendant la compétition, mais autour de lui, les coéquipiers de grand talent ne se bousculent pas.

Vern Cotter, le sélectionneur de l'Ecosse
Vern Cotter, le sélectionneur de l'Ecosse

Cotter s'appuie sur l'ossature de Glasgow

Cotter peut compter sur ses Lions britanniques et irlandais: le deuxième ligne Richie Gray (Castres), l'ailier Sean Lamont (Glasgow) et le pilier Ryan Grant (Glasgow). Sean Maitland, même s'il n'a pas encore rejoué, a réussi sa course contre la montre après sa blessure et son opération à une épaule pendant le Tournoi. Reste que, malgré ce tableau un peu terne et indécis, l'entraîneur néo-zélandais dispose de sérieux motifs de satisfaction. Et ce, même si avant les victoires contre l'Italie (16-12 puis 48-7) son équipe avait enchaîné sept défaites de suite.

D'abord, si l'Afrique du Sud semble hors de portée, Etats-Unis, Japon et Samoa sont largement prenables. Ensuite, son groupe s'appuie sur l'ossature des Glasgow Warriors avec 16 joueurs issus de l'équipe championne de Ligue celtique après avoir été impériale toute la saison. Cotter a tout de même tenté un électrochoc en ne sélectionnant pas les expérimentés troisième ligne Blair Cowan et John Barclay.

Jonny et Richie Gray, la deuxième ligne de l'Ecosse - Novembre 2014
Jonny et Richie Gray, la deuxième ligne de l'Ecosse - Novembre 2014

Des paris venus d'Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande

L'ancien entraîneur de Clermont a choisi de tenter le coup avec le Néo-Zélandais Josh Hardie (1 sélection), arrivé en Ecosse en provenance d'Otago depuis seulement cinq semaines, et le Sud-Africain Josh Strauss (0 sélection), qui sera éligible pour le XV du Chardon au lendemain du début du Mondial.

Quant au pilier droit d'origine sud-africaine William Nel, il a honoré sa première sélection en mettant au supplice à lui tout seul la mêlée italienne lors de l'impressionnante victoire à Murrayfield. Mais, ces trois-là pourront-ils apporter ce vent de fraîcheur dont l'Ecosse a besoin après une saison pourrie ?

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