L'Italie, ce caillou dans la chaussure des Bleus

  • L'ouvreur de l'équipe d'Italie, Tommaso Allan
    L'ouvreur de l'équipe d'Italie, Tommaso Allan
  • Luke McLean face à la France lors du dernier Tournoi des Six Nations
    Luke McLean face à la France lors du dernier Tournoi des Six Nations
  • Jacques Brunel (Italie) - 16 septembre 2015
    Jacques Brunel (Italie) - 16 septembre 2015
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France-Italie: Tremplin ou croche-pied? Depuis quelques années, les Italiens sont passés maîtres dans l’art de nous mettre des bâtons dans les roues et ils ont les moyens de recommencer.

Elle semble révolue l’époque où affronter l’Italie s’apparentait à franchir un col de troisième catégorie, une petite bosse de préparation avant d’attaquer la haute montagne. Car les Transalpins, depuis 2011, ont fait chuter le XV de France à deux reprises (22-21 en 2011 et 23-18 en 2013) et plus encore, les victoires françaises sont généralement longues à se dessiner. L’Italie progresse dans le sillage de ses joueurs qui évoluent depuis plusieurs saisons en Top 14, en Celtic League ou dans le championnat anglais.

Les hommes de Jacques Brunel disposent aujourd’hui de sérieux arguments pour semer le doute dans les têtes bleues. Nous avons déjà battu les deux plus grosses équipes de la poule: la France et l’Italie. Nous savons donc que c’est possible, tous les joueurs l’ont en tête. Ça implique naturellement de faire le match parfait: difficile mais pas impossible. L’équipe progresse depuis quatre ans. Nous nous étions fixés comme objectif de bousculer les nations majeures, par moments, mais pas assez à mon goût! Nous y parvenons. Mais le projet, atteindre les quarts de finale, est toujours d’actualité.

Luke McLean face à la France lors du dernier Tournoi des Six Nations
Luke McLean face à la France lors du dernier Tournoi des Six Nations

Précieux bonus

En phase de poule, la chasse aux bonus modifie radicalement l’approche des matchs et c’est encore plus vrai dans la poule D dans laquelle la France et l’Irlande semblent si proches… Coq et Trèfle devraient être au coude à coude et l’Italie pas si loin derrière ce qui signifie que les bonus pris ou laissés en route auront une importance capitale. Pour mémoire, la France doit son accession aux quarts de finales de le Coupe du monde en 2011 (elle ira finalement jusqu'en finale) à un point de bonus…

A ce titre, les Italiens pourraient jouer un rôle d’arbitre et leur capacité à contenir les deux favoris de la poule pourrait influer sur le classement final du groupe. Nous savons que la poule D est très relevée, admet Tommaso Benvenutti, le trois-quarts centre italien. Mais nous avons un objectif: sortir de la phase de poule et accéder aux quarts de finale.

Jacques Brunel (Italie) - 16 septembre 2015
Jacques Brunel (Italie) - 16 septembre 2015

Et donc tout faire pour grappiller quelques points. Le message auprès des joueurs est clair: pour inquiéter les Français, il faut rester le plus longtemps possible dans leur sillage pour les faire douter. Et si on peut leur jouer un mauvais tour, on ne se privera pas de le faire, sourit Jacques Brunel derrière sa moustache.

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