Pour rebondir, l'Italie attend le Canada

  • Tommaso Allan - France-Italie - 19 septembre 2015
    Tommaso Allan - France-Italie - 19 septembre 2015
  • Martin Castrogiovanni (Italie) face à la France - le 19 septembre 2015
    Martin Castrogiovanni (Italie) face à la France - le 19 septembre 2015
  • Sergio Parisse, le capitaine de l'Italie
    Sergio Parisse, le capitaine de l'Italie
Publié le Mis à jour
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COUPE DU MONDE - Pour son deuxième match, l’Italie tient avant tout à montrer un meilleur visage. Déçus par la manière dont ils sont tombés face à la France il y a une semaine, les hommes de Jacques Brunel entendent notamment se retrouver en conquête.

Les choix de Jacques Brunel

Inopérante. C’est ce qui ressort de l’association Aguero – Ghiraldini – Castrogiovanni, alignée contre la France lors de leur premier match de poule. Cette très expérimentée triplette (plus de 230 sélections) a déçu, obligeant Jacques Brunel à modifier sa première ligne.

Rizzo et Cittadini sont aujourd’hui au même niveau de Aguero et Castrogiovanni. Ils ont certes moins d’expérience mais nous avions envie de les voir à l’œuvre face au Canada. Nos piliers titulaires ont souffert la semaine dernière face à la France. Nous avons essayé de comprendre ce qui n’avait pas fonctionné, nous avons analysé les mêlées à la vidéo et même échangé avec Joël Jutge (ancien arbitre international français et aujourd’hui en charge de la direction des arbitres du panel World Rugby).

Martin Castrogiovanni (Italie) face à la France - le 19 septembre 2015
Martin Castrogiovanni (Italie) face à la France - le 19 septembre 2015

Brunel pourrait faire coup double: faire comprendre aux plus jeunes (Rizzo et Cittadini) que la porte n’est pas fermée et rappeler aux plus anciens (Aguero et Castrogionni) que la porte ne sera pas toujours ouverte…

La discipline

Face à la France, l’indiscipline a plombé les espoirs italiens. Pénalisés à 19 reprises, les hommes de Jacques Brunel ont donné le bâton pour se faire battre. Nous sommes plus déçus pas la manière que par la défaite en elle-même confiait Jacques Brunel après le match face aux Bleus. L’opposition face au Canada devrait permettre aux Italiens de se retrouver dans ce secteur. Le contexte de la rencontre de samedi dernier, face à la France, un premier match de poule, à Twickenham peut en partie expliquer la nervosité des uns et des autres.

L’adversaire canadien

Au regard de leurs matchs de préparation et de leur première sortie face à l’Irlande (défaite 50 – 7), les Canadiens ne semblent pas en mesure d’inquiéter très longtemps l’Italie. Pour autant, Jacques Brunel insiste sur le fait que la mêlée sera là encore déterminante: Les Canadiens sont plutôt à l’aise en mêlée et nous ne devons pas les sous-estimer. Nous les avions affrontés en 2012 et je me souviens d’un match âpre. Malgré le score face à l’Irlande au premier match, ils ont été capables de proposer du jeu. C’est un test pour nous : nous allons devoir nous impliquer sur les points de rencontres, dans les rucks et pour nous en sortir il faudra combattre.

Et Sergio ?

Toujours orphelin de son capitaine Sergio Parisse, touché au mollet, l’Italie ne désespère pas de le retrouver pour le match face à l’Irlande le 4 octobre: Il est sur la bonne voie ; il doit passer un nouveau bilan en fin de semaine (ce week-end) et si tout va bien, lundi, il pourrait reprendre l’entraînement. Si la bonne nouvelle est confirmée lundi, elle sera de nature à remonter le moral des troupes transalpines.

Sergio Parisse, le capitaine de l'Italie
Sergio Parisse, le capitaine de l'Italie
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