Mermoz n'a toujours pas digéré son absence de la liste des 36

Cela fait deux mois que Philippe Saint-André a dévoilé sa liste des 36. Et depuis, Maxime Mermoz n'a toujours pas digéré... Alors que les Bleus poursuivent leur préparation au Mondial sur les hauteurs de Tignes, le centre a lui retrouvé le terrain d’entraînement du RCT et ses coéquipiers. Comme un clin d’œil, les Rouge et Noir s'installeront eux aussi sur les reliefs savoyards du 29 juillet au 4 août, pour leur stage d'avant-saison. Une fois que le XV de France aura déserté les lieux. A une semaine près, j'y étais avec la sélection, lâche dans les colonnes de La Provence celui qui s'y serait plutôt vu avec le maillot au coq.

Toujours un oeil sur la préparation des Bleus

Sa déception, l'international (30 sélections) ne l'a toujours pas évacuée. C'est quelque chose que j'essaye d'assimiler, mais c'est impossible à accepter, décrit-il. L'amertume et d'autant plus grande que le champion d'Europe ne s'explique pas les choix du sélectionneur. Je ne comprends pas. De toute façon, je n'aurai jamais de réponse et il n'y en a pas.

Présent lors de la campagne de 2011 en Nouvelle-Zélande, où il avait disputé six matchs et inscrit un essai face aux All Blacks en match de poule (défaite 37-17), Mermoz doit tirer un trait sur ce rendez-vous manqué. Même si l'abattage médiatique autour des Bleus ne facilite pas les choses. A travers les infos, j'ai toujours un œil sur ce qu'ils font. Pour moi, c'est toujours un sentiment particulier. C'est forcément dur à vivre.

Des retrouvailles en sélection avec Guy Novès ?

Se projeter dans une nouvelle saison avec le RCT est l'occasion pour lui de chasser les regrets et de trouver de nouvelles motivations. Rien n'est fini. Et puis, je ne veux pas non plus toujours ressasser ça. Ce ne sont pas des accidents de parcours qui vont me plomber, réagit-il. Joueur cadre de la ligne d'attaque toulonnaise, il risque d'enchaîner les matchs durant la période de la Coupe du monde. De quoi penser à autre chose et en profiter pour se faire ''remarquer'' par Guy Novès, futur sélectionneur des Bleus, qui l'avait déjà eu sous ses ordres à Toulouse jusqu'en 2008. Sa première cape internationale (face à l'Australie, défaite 40-10) date d'ailleurs de cette époque. De quoi y voir un signe ?