Nallet: "Il ne faudra pas laisser les Canadiens rêver"

Par Rugbyrama
  • PIC NALLET
    PIC NALLET
  • Brice Dulin (XV de France) - 23 septembre 2015
    Brice Dulin (XV de France) - 23 septembre 2015
Publié le Mis à jour
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COUPE DU MONDE - Lionel Nallet, ancien capitaine du XV de France, nous livre son regard d'expert avant le troisième match des Bleus face au Canada. Notre consultant estime que les Français devront impérativement conserver le ballon pour ne pas laisser les Canadiens prendre des initiatives.

Les Bleus vont aller chercher la qualification en quart de finale. C’est déjà une belle motivation. Suite au match face à la Roumanie et au coup de gueule de Philippe (Saint-André), ils ont voulu réactiver le travail sur le combat. Ce sont des piqûres de rappel qui sont fréquentes. On verra dès le coup d’envoi si ça a été bénéfique. On a pu voir contre les Italiens que le Canada est une équipe courageuse, qui ne s’échappe pas et qui est très solide. Encore une fois, les Canadiens vont vouloir proposer un énorme combat en essayant de perturber les libérations de balle. Les Français devront être très bon dans ce secteur là.

La qualification en quart de finale, c’est déjà une belle motivation

J’ai été étonné par la performance des Canadiens contre l’Italie. Ils ont joué proprement. Ils ont été précis avec de belles prises d’intervalles et des joueurs qui arrivaient avec de super timing. Ils ont réussi à traverser les Italiens. Ils ont affiché beaucoup de jeu. Les Français devront se méfier. C’est pour ça qu’il sera primordial que l’équipe de France conserve le ballon pour enchaîner les temps de jeu. Il ne faudra pas laisser les Canadiens rêver.

Brice Dulin (XV de France) - 23 septembre 2015
Brice Dulin (XV de France) - 23 septembre 2015
Il ne faut pas rêver. Le véritable test, ce sera l’Irlande

Les Bleus ont également besoin de se rassurer dans l’optique du dernier match de poule contre l'Irlande. J’ai entendu que Mathieu Bastareaud trouvait que les Médias étaient très exigeants. D’un point de vue comptable, il a raison. Le problème qui se pose, c’est que nos adversaires, l’Italie comme la Roumanie, n’ont pas été des adversaires redoutables. Il ne faut pas rêver. Le véritable test, ce sera l’Irlande. Si je me mets à la place d’un spectateur, et même en tant qu’ancien rugbyman, je me dis que ces matches auraient dû être des formalités et se passer autrement.

Avec notre envoyé spécial à Londres, VINCENT PERE-LAHAILLE

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