La victoire est là mais l'Ecosse nous a donné un serieux avertissement pour le Mondial

  • Mathieu Bastareaud et Yoann Huget (XV de France) face à l'Ecosse - le 5 septembre 2015
    Mathieu Bastareaud et Yoann Huget (XV de France) face à l'Ecosse - le 5 septembre 2015
  • Wesley Fofana (XV de France) face à l'Ecosse - le 5 septembre 2015
    Wesley Fofana (XV de France) face à l'Ecosse - le 5 septembre 2015
Publié le Mis à jour
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Coupe du monde - Le XV de France a éprouvé d'immenses difficultés à venir à bout de l'Écosse pour son dernier test avant la Coupe du monde. Brouillons et peu emballants, les Bleus n'ont pas confirmé les belles dispositions entrevues contre l'Angleterre. Une copie malvenue si près du début du Mondial.

Soyons clair, le résultat de ce samedi soir de ce soir est d'autant plus trompeur qu'il ne tient à rien. Le XV de France n'aurait pas gagné si les Écossais, alors en infériorité numérique, n'avaient pas fait le choix, louable bien que (trop) impétueux, d'aller chercher la gagne à la main plutôt que d'assurer le nul sur une pénalité facile (80e+2). Il aurait même certainement perdu sans un retour décisif de Yoann Huget sur Mark Bennett et surtout un quatre contre un mangé dans la foulée par une passe sautée écossaise aussi ratée qu'inopportune (77e).

Wesley Fofana (XV de France) face à l'Ecosse - le 5 septembre 2015
Wesley Fofana (XV de France) face à l'Ecosse - le 5 septembre 2015

Impossible, dans ces conditions, de ne retenir que la victoire pour ces tricolores bien en-dessous des standards affichés lors du dernier Crunch, peut être un peu trop libérés du poids de la liste des 31. On s'en fiche que ce soit une victoire moche, toutes les victoires sont belles et l'important est de gagner car cela amène de la confiance a pourtant tenté de se convaincre le deuxième ligne Pascal Papé après la rencontre, reconnaissant toutefois ne pas être satisfait et que plusieurs détails n'avaient pas fonctionné . Damien Chouly est allé un peu plus loin que son partenaire en évoquant un contenu pas à la hauteur des espérances.

Un essai par match lors des trois tests

On attend plus de certitudes et de confiance dans le jeu qu'on veut mettre en place affirmait pourtant le troisième ligne dans la semaine précédant la rencontre. Sébastien Tillous-Borde espérait de son côté améliorer encore ce qui n'avait pas marché contre l'Angleterre et envoyer plus de jeu avec son compère de la charnière Frédéric Michalak. Certitudes, confiance, jeu, trois mots à dissocier de ce que les Bleus ont proposé samedi. Comme lors du Tournoi, ils se sont montrés la plupart du temps incapable de répondre efficacement aux montées défensives rapides des Écossais.

Il a fallu attendre 162 minutes de jeu cumulées sur les deux oppositions face au XV du Chardon pour voir un essai français (Nakaitaci, 72e). Une concrétisation derrière l'en-but tardive, seulement la troisième en trois tests. S'il n'a pas battu une nation qu'il connaît sur le bout des ongles, Vern Cotter a au moins donné des pistes intéressantes aux adversaires de la France pour la museler durant le Mondial. Ce France-Écosse devait servir à remplir les valises bleues de confiance et d'enthousiasme. Il fait plutôt office de fausse note, laissant une dernière impression gênante juste avant la Coupe du monde d'une équipe tricolore très quelconque.

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