L'Italie veut "mettre le doute" aux favoris que sont la France et l'Irlande

Par Rugbyrama
  • Leonardo Ghiraldini et Martin Castrogiovanni - 22 août 2015
    Leonardo Ghiraldini et Martin Castrogiovanni - 22 août 2015
  • Sergio Parisse et Jacques Brunel (Italie) - 22 août 2015
    Sergio Parisse et Jacques Brunel (Italie) - 22 août 2015
Publié le Mis à jour
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Le sélectionneur de l'équipe d'Italie Jacques Brunel a invité samedi ses joueurs à "mettre le doute" aux favoris que sont la France et l'Irlande dans la poule D de la Coupe du monde, qui débute vendredi en Angleterre.

Ils sont favoris avant les matchs mais on verra à la fin si les favoris ont gagné, a déclaré Brunel lors d'une conférence de presse organisée à Rome à la veille du départ de la Squadra pour l'Angleterre.

La France est une habituée des demi-finales, l'Irlande beaucoup moins. On les a déjà battues toutes les deux. A nous de leur mettre le doute, d'autant qu'en début de tournoi ils ne seront peut-être pas tout à fait prêts. On a une équipe qui peut poser des problèmes à toutes les équipes, a-t-il ajouté.

Mais le pilier de Martin Castrogiovanni de son côté ne s'attend pas à une France hésitante lors du premier match de la poule D samedi à Twickenham. Ils ont fait une bonne préparation, ils ont gagné des gros matches. Mais peut-être que je préfère quand même commencer par la France, au moins comme ça c'est fait, a-t-il estimé.

L'Italie reste sur trois défaites dont une déroute

Handicapée par les blessures et alors que le staff a annoncé ce samedi le forfait du capitaine Sergio Parisse pour le match contre les Bleus, l'Italie reste sur trois défaites lors de ses trois matchs de préparation au Mondial.

Sergio Parisse et Jacques Brunel (Italie) - 22 août 2015
Sergio Parisse et Jacques Brunel (Italie) - 22 août 2015

On a travaillé pendant neuf semaines, maintenant c'est le moment de jouer. On a fait trois matchs de préparation. Même si on les a perdus, il y en a deux qui ont été joués dans l'esprit que nous voulons avoir (défaites 16-12 contre l'Ecosse et 23-19 contre Galles, ndlr). Le troisième, je veux juste l'oublier (défaite 48-7 en Ecosse, ndlr), a déclaré Brunel.

Mais on manque de continuité dans les performances. On a perdu beaucoup de matchs qu'on pouvait gagner. Notre faiblesse, c'est ça: le manque de continuité. En match et d'un match à l'autre. Le défi à la Coupe du monde, c'est de faire quatre matchs en maintenant la même qualité, ce qu'on n'a pas su faire depuis deux ans, a-t-il encore expliqué.

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