Folau n'est "pas à 100 %" mais il est "très confiant"

La performance d'Israel Folau risque d'être un des facteurs clés de cette finale de la poule de la mort face au XV du Poireau. Pas uniquement pour les qualités reconnues de l'ancien treiziste, mais parce qu'une grande inconnue plane au-dessus de sa tête. Ou plutôt de sa cheville. Celle-là même qui l'a contraint à prendre deux jours de repos complet dans la semaine et qui a amené son staff à le dispenser du captain's run, veille d'un match qui décidera qui de l'Australie ou du pays de Galles évitera l'Afrique du Sud en quarts de finale.

Venu s'adresser aux médias, Folau s'est d'abord montré rassurant: Mon corps est en bon état et je peux vous dire que si ce n'était pas le cas, je ne jouerais pas. Ce que j'ai eu à la cheville n'était rien de très sérieux. Je suis resté au repos pendant deux jours, j'ai effectué des courses jeudi avec mes coéquipiers et tout s'est parfaitement bien passé donc je suis très confiant. La suite s'est pourtant révélée un brin moins positive.

Folau: "Je ne suis peut-être pas à 100 %... "

Sentant une faille dans l'assurance du joueur, qui a passé trois jours sans entraînement collectif cette semaine, un journaliste lui demande s'il pense être à 100 % de ses moyens. C'est là que la coquille se perce: Je ne suis peut-être pas à 100 % mais je sens que je peux faire le job et que je serai prêt le moment venu . Tout est dit.

Israel Folau puise une partie de sa force dans la qualité de ses changements d'appuis. Chose qu'il sera contraint de pratiquer à l'économie si sa cheville vient le rappeler à la réalité. Dans une rencontre aux allures de huitième de finale pour s'octroyer le droit de prendre l'Écosse (ou le Japon) au prochain match, il ne serait pas étonnant de le voir sortir avant le coup de sifflet final. Voire bien avant si les Gallois venaient à viser la zone sensible pour faire taire le virevoltant Wallabie.