Ce Burger-là, l'Afrique du Sud en reprendrait bien tous les jours

  • Schalk Burger (Afrique du Sud) - 3 octobre 2015
    Schalk Burger (Afrique du Sud) - 3 octobre 2015
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    Schalk Burger (Afrique du Sud) - 3 octobre 2015
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Fidèles à leur réputation, les Springboks ont construit leur succès face à l'Écosse grâce à leur puissance au milieu du terrain. S'il a excellé dans ce registre, Schalk Burger a aussi affiché toute la palette du troisième ligne moderne. Focus sur le match très complet du flanker sud-africain.

Schalk Burger se sent décidément très bien avec le numéro 7 dans le dos. Ce n'est pas l'arrière écossais Stuart Hogg qui apportera un démenti, lui qui s'est vu plusieurs fois stoppé dans ses chevauchées et chassé par les montées rapides du colosse sud-africain. Pas non plus son sélectionneur Heyneke Meyer, qui a loué sa prestation très haut de gamme.

C'est un vrai guerrier. Il a eu une influence énorme sur l'équipe pour qu'elle garde son calme et il est incroyable quand il joue comme cela. Il peut sacrifier son corps devant la ligne d'en-but et vous avez besoin de ce genre de gars pour gagner une Coupe du monde. Il a de sacrées mains, il peut amener le ballon dans l'axe comme au large et il a aussi une grosse puissance physique. C'est un package a lui tout seul et il est excellent depuis le début de cette Coupe du monde. C'était d'autant plus vrai samedi.

Schalk Burger (Afrique du Sud) - 3 octobre 2015
Schalk Burger (Afrique du Sud) - 3 octobre 2015

Seulement une passe de moins que son ouvreur

En chiffres, Schalk Burger a réalisé une performance rare. Il termine deuxième meilleur plaqueur de son équipe (13 plaquages, soit un de moins que Lood de Jager). Bien plus étonnant, il obtient le total assez hallucinant pour un avant de douze passes, soit juste une de moins que son ouvreur Handre Pollard. Sa lucidité pour effectuer la passe sur un pas afin de ne pas subir l'impact des montées défensives adverses a considérablement perturbé les hommes de Vern Cotter. Un joli contre-pied réalisé par celui qui est souvent catalogué comme un bulldozer un peu bourrin. Son nom est enfin inscrit au tableau de marque avec un essai, le premier du match, qui met son équipe sur les bons rails (13e).

C'est aussi mon rôle de faire jouer mes partenaires

Tout sourire, un brin gêné de parler de sa réussite personnelle, Burger est aussi doux lorsqu'il s'exprime devant les médias qu'il est impitoyable avec ses adversaires: C'est aussi mon rôle de faire jouer mes partenaires car j'en ai de très bons pour casser les lignes quand ils arrivent lancés. J'ai essayé d'être précis dans ce que je faisais. Je me sens à l'aise avec le numéro 7. J'ai joué à ce poste plusieurs fois en club, moins en 8. J'aime surtout jouer au rugby et j'en profite car je sais que je me trouve dans la dernière partie de ma carrière (32 ans, ndlr). C'était aussi ma première fois à Newcastle et j'ai adoré. L'ambiance était phénoménale.

Le flanker des Stormers a certainement goûté la standing ovation que lui a réservé St James Park à sa sortie, quelques secondes après avoir parfaitement remonté un ballon de relance que ses partenaires n'ont pas su bonifier. Un honneur dont même son coéquipier Lood de Jager, désigné homme du match, n'a pas pu se délecter.

De notre envoyé spécial à Newcastle, Anthony Tallieu

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