Avec le coeur, la France va chercher la troisième place

  • Les Françaises posent avec leur médaille de bronze - France Irlande - Coupe du monde - 17 août 2014
    Les Françaises posent avec leur médaille de bronze - France Irlande - Coupe du monde - 17 août 2014
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Après un combat très dur, la France est allée chercher la troisième place du Mondial en battant l'Irlande (25-18), terminant ainsi sur une bonne note.

Ce fut très dur. Mais l’équipe de France Féminines s’est employée pour battre l’Irlande (25-18) et finir le Mondial à la troisième place. Une belle récompense pour un groupe qui a tout donné même s’il aurait souhaité terminer sur une marche plus haute pour "Sa" compétition, disputée en région parisienne. Finalement, le métal de la médaille sera en bronze. Une habitude pour la France qui termine pour la cinquième fois de son histoire à cette place.

Cette rencontre allait surtout permettre de voir si les Bleues avaient digéré l’échec en demi-finale face au Canada mercredi dernier. L’entame laissait présager le contraire. Dominée, acculée devant sa ligne, la France craquait sur un essai de Briggs (7e). Pas l’idéal pour débuter, il faut bien l’avouer. Mais voilà, les Tricolores ont décidé de réagir rapidement. En s’appuyant sur ce qu’elles savent faire de mieux : les ballons portés. Koita se trouvait à la conclusion d’une première épreuve de force (13e).

Mayans, majuscule en défense

Du combat, il y en a eu énormément dans ce match. Les Bleues, pour se rassurer et forcer la décision, s’évertuaient à lancer des groupés pénétrants. Et à mettre la pression sur toutes les mêlées fermées. Sans forcément être récompensées, en raison d’une équipe irlandaise valeureuse et accrocheuse mais aussi quelques décisions arbitrales qui ont surpris. Jusqu’au bout, les filles de Nathalie Amiel et Christian Galonnier ont montré un énorme courage, d’autant plus que l’Irlande a dominé dans la possession du ballon.

La défense française, articulée autour d’une Mayans encore majuscule dans ce domaine, aura tenu bon dans le second acte. Ne cédant jamais, au contraire de la première période où Davitt, avec chance, avait donné l’avantage à son équipe avant de rentrer aux vestiaires (15-12, 40e). L’ailier français, Elodie Guiglion, se distinguait pour sa part avec un doublé. Le dernier essai venant même après la sirène (80e). Histoire de terminer la compétition en apothéose devant un public de Jean-Bouin entièrement conquis.

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