Ali Williams n’a rien oublié

Par Rugbyrama
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Le deuxième ligne néo-zélandais Ali Williams attend les Bleus de pied ferme. Le géant d’Auckland a toujours en mémoire la désillusion du quart de finale en 2007, perdu face aux Français. Un souvenir douloureux mais dont il veut se servir pour décrocher la première place de la poule A.

Entre Ali Williams, le deuxième ligne des Blacks (30 ans ; 69 sélections), et la France, l’histoire ne manque pas de piment. En juin 2007, le natif d’Auckland se fait casser la mâchoire par Sébastien Chabal, l’icône du rugby français. Les images font le tour de la planète et Williams est écarté des terrains plusieurs semaines. Toujours en 2007, lors d’une Coupe du monde où les Néo-Zélandais sont favoris, le XV de France sort une partition incroyable pour venir à bout des Blacks qui vivront cette défaite comme une énorme humiliation.

Ali Williams n’a pas oublié cet évènement douloureux. "Les Français nous ont mis KO à deux reprises en Coupe du monde. Nous avons encore mal à la tête. Quand je repense à ce quart de finale en 2007 et à Wayne Barnes (l’arbitre, NDLR)…" Les souvenirs sont même très forts, comme il l’évoque dans Midi Olympique. "Je me rappelle très bien de cette rencontre. C’était un match vraiment inhabituel. On n’a rien compris à ce qui se passait en deuxième période".

"J’y pense depuis quatre ans"

Samedi, le deuxième ligne néo-zélandais retrouvera les Français. Le choc entre les deux nations décidera qui terminera en tête de la poule A. La défaite contre la France en 2007 servira de parfaite motivation. "Il faut savoir utiliser ce genre de match pour se motiver. Cette opposition avec la France ne m’est jamais sorti de la tête. J’y pense depuis quatre ans, je peux vous l’assurer", confie Ali Williams dans Midi Olympique. Le joueur, qui espère être titulaire pour ce choc, avoue se méfier des Français, même si ces derniers se montrent brouillons en cette entame de Mondial. "Quand ils jouent les Blacks, les Français donnent tout parce qu’ils ne sont pas favoris. Il n’y a pas plus dangereux qu’une équipe qui n’a rien à perdre. Dans le combat, ils sont redoutables. C’est leur meilleure arme. Et puis, il y a le "french flair"…A tout moment, les arrières peuvent sortir un truc incroyable".

Ali Williams sera prêt pour l’évènement, c’est une certitude, lui qui revient de loin. De très loin même. Avant son rappel en sélection, contre les Fidji le 22 juillet dernier, le joueur des Auckland Blues n'avait plus porté le maillot des All Blacks depuis le 29 novembre 2008 et une victoire en Angleterre (32-8). Opérations d’un tendon d’Achille, pige en deuxième division anglaise, à Nottingham puis retour en Super 15 cet hiver. Une longue traversée du désert mais Williams se fraye, in extremis, une place dans le squad retenu pour les Tri-Nations puis pour la Coupe du monde. Un bonheur inespéré : "Je n'étais même pas certain de marcher ou de courir à nouveau", reconnaît-il aujourd'hui. Ali Williams veut maintenant prendre sa revanche, sur la vie et…sur les Bleus.*

Retrouvez ce lundi dans Midi Olympique l'intégralité de l'interview exclusive accordée par le deuxième ligne des All Blacks Ali Williams...

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