Racing: Les fortes accusations de Mannix

Par Rugbyrama
  • Mannix - Novembre 2010
    Mannix - Novembre 2010
Publié le Mis à jour
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Simon Mannix accuse le Racing, son ancien club, d'avoir payé trois Fidjiens pour qu'ils ne participent pas au Mondial 2011 afin d'être disponibles en Top 14.

Presque un an après son éviction du club francilien, l'histoire entre Simon Mannix et le Racing-Metro n'est pas terminée. Aujourd'hui, l'ancien entraîneur des trois-quarts ciel et blanc règle ses comptes. En tout cas, il accuse son ancien club d'avoir payé trois joueurs fidjiens pour qu'ils ne participent pas à la Coupe du monde 2011 et soient disponibles pour évoluer en Top 14. Des propos qui sont rapportés dans l'édition de ce mardi du journal anglais The Independent. "Le Racing Métro avait des Fidjiens (dans son effectif, ndlr) qui ont refusé d'aller à la Coupe du monde parce que le club leur donnait un chèque s'ils restaient ici (à Paris, ndlr)", a confié le Néo-Zélandais. Des pratiques en contradiction complète avec les règlements internationaux.

Pas d'enquête de l'IRB

En 2011, l'ailier Sireli Bobo et le deuxième ou troisième ligne Jone Qovu, qui font toujours partie de l'effectif francilien, avaient évoqué des "raisons personnelles" pour renoncer à la Coupe des nations du Pacifique avec les Fidji, ce qui entraînait automatiquement leur non-participation à la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, compétition pendant laquelle se déroulaient en parallèle huit journées de championnat. Le trois-quarts polyvalent Josh Matavesi, transféré cet été à Worcester, en Angleterre, avait de son côté indiqué vouloir "se concentrer sur son club." Les accusations de Mannix sont forcément graves même si l'IRB, organe suprême du rugby, n'a pour l'heure pas ouvert d'enquête, n'ayant reçu aucune plainte à ce sujet. "L'IRB ne peut agir sur la mise à disposition d'un joueur qu'à la demande d'une fédération ou si des preuves crédibles lui sont fournies qui lui permettraient d'ouvrir une enquête", a déclaré l'institution, citée par The Independent.

Lorenzetti : "Cela me fait rire"

La même source cite aussi un cas similaire ayant touché l'équipe des Etats-Unis, privée pour la Coupe du monde du deuxième ligne d'origine tongienne Samu Manoa. L'entraîneur irlandais des USA, Eddie O'Sullivan, avait alors évoqué une clause dans le contrat liant le joueur à son club de Northampton. Le club anglais a démenti, invoquant le "choix" du joueur. Quoi qu'il en soit, ces révélations de Simon Mannix, employé du Racing-Metro entre 2007 et novembre 2011 et aujourd'hui entraîneur des lignes arrières du Munster, devraient provoquer des remous dans les semaines à venir. Contacté par téléphone, le président du Racing-Metro, Jacky Lorenzetti, s'est contenté de commenter: "Cela me fait rire, surtout venant de Simon Mannix. Rien d'autre à ajouter."

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