Pour revivre

Par Rugbyrama
  • namibie Burger
    namibie Burger
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Secoués par des problèmes extra-sportifs, Namibiens et Fidjiens comptent sur ce premier match (samedi 5h30) pour redorer leur blason...

En termes de préparation, la Namibie ne pouvait pas faire pire. Suspectés de malversations, les dirigeants de la fédération ont en effet du rendre des comptes au consultant Mark Egan, mandaté par le Board pour assainir les finances namibiennes. "Notre préparation s'en est beaucoup ressentie, expliquait le capitaine Jacques Burger cette semaine. Le groupe a été très touché par tout ce remue-ménage. Nous aimerions aujourd'hui donner une autre image du rugby namibien. " En ont-ils vraiment les moyens ?

Quatrièmes de la dernière Nations Cup, sèchement battus dans cette compétition par les Roumains et les Géorgiens, les coéquipiers du flanker des Saracens semblent d'ores et déjà condamnés à un rôle de sympathiques sparring-partners dans cette poule D : "En 2007, explique le talonneur Hugo Horn, on a encaissé plus de cent points face aux Springboks (105-13, N.D.L.R.). Ce jour-là, on a perdu la face aux yeux du monde entier et on s'est juré que cela ne se reproduirait plus. Je ne dis pas que nous battrons les champions du monde, mais je suis certain que nous pouvons accrocher les Fidji. Car ils sont capables du meilleur comme du pire. Quand on regarde dans les yeux, il n'y a ni grands ni petits... ".

50 euros par jour !

Pour mettre à mal les "Flying Fijians," la Namibie compte sur paquet d'avants fort de nombreux expatriés, pour la plupart Currie Cup. Mercredi, à Tauranga, l'entraineur des trois-quarts fidjiens Shannon Fraser répliquait néanmoins : "Nous sommes préparés au combat que vont nous livrer les Namibiens. Nous ne partirons donc pas à Rotorua pour faire du spectacle. Si la victoire doit passer par une guerre d'occupation au pied, il en sera ainsi. ". Le demi d'ouverture Nicky Little, qui dispute en Nouvelle-Zélande sa quatrième Coupe du monde, et le centre du Castres olympique Seremaïa Baï ont ainsi passé la semaine à travailler leur jeu au pied. "Les Fidji n'ont jamais été aussi complets", analysait Little en conférence de presse.

Vraiment ? Quelle allure, alors, aurait eu cette équipe avec Qovu, Bobo, Matanavu, Caucaunibuca ou Nacewa ? Ces cinq joueurs, actuellement au sommet de leur art, ont ainsi décliné la sélection parce que les compensations financières proposées par Toulouse, le Leinster et le Racing étaient sans commune mesure avec les 50 euros journaliers proposés par la Fidji Rugby Union pour l'intégralité de la compétition. Le serpent se mord la queue...

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