McCaw : "Je ne pouvais pas rêver mieux"

Par Rugbyrama
  • Richie MCCAW - 24.09.2011 - Nouvelle Zelande
    Richie MCCAW - 24.09.2011 - Nouvelle Zelande
Publié le Mis à jour
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Face aux Bleus ce samedi, Richie McCaw est devenu le premier All Black à atteindre les 100 sélections. Un événement célébré en grandes pompes à l'Eden Park. Pour ce match historique, le capitaine et flanker néo-zélandais s'est fait plaisir avec la large victoire de son équipe. Il savoure.

Quelle est votre analyse de cette rencontre ?

Richie MCCAW: Je suis très fier de ce qu'ont fait mes coéquipiers. Après deux premières semaines un peu plus tranquilles, nous savions que ce match face à la France serait beaucoup plus intense. On savait qu'il fallait qu'on élève notre niveau de jeu. On a du faire le dos rond en début de match, mais les gars ont bien réagi et ont su faire face. Ensuite, lorsqu'on a eu la possibilité de le faire, on a inscrit des points. C'est très satisfaisant, même s'il y a des choses à revoir.

Au niveau de la discipline notamment ? Vous avez été beaucoup pénalisés en deuxième période.

R.MC.: Je ne m'explique pas pourquoi. Nous avons pas mal dominé en début de deuxième mi-temps et ensuite, c'est devenu un peu frustrant. Il y a eu des occasions que nous n'avons pas su concrétiser. Et on a pris des essais... Mais j'imagine que lorsqu'on a un peu d'avance au tableau d'affichage, on a tendance à un peu baisser la garde.

Votre réalisme a fait la différence en début de rencontre.

R.MC.: Il faut être froid et précis lorsque vous en avez l'opportunité. C'est ce qui fait la différence dans des compétitions comme celles-là. Les gars ont su attendre et sauter sur toutes les occasions qui se présentaient. Je suis vraiment content de la façon dont on a géré ce match.

Comment avez-vous vécu cette 100e cape ?

R.MC.: C'était vraiment formidable de jouer un match comme celui-là avec une telle performance de mon équipe. Je garderai ce match en mémoire toute ma vie. Je suis sans voix. Je n'aime pas trop qu'une performance individuelle prenne les pas sur le travail collectif, mais là, fêter cette 100e à la maison, pendant une Coupe du monde et face à la France, je ne pouvais pas rêver mieux.

Vous étiez-vous préparé différemment ?

R.MC.: Non, j'avais préparé ce match comme n'importe quel autre. Il faut dire que je pensais fêter cette 100e cape la semaine dernière déjà (blessé, il avait déclaré forfait avant le match contre le Japon, ndlr). Beaucoup de gens sont venus me féliciter, c'était très impressionnant.

Quel regard portez-vous sur vos dix années chez les All Blacks ?

R.MC. : Chaque minute passée avec ce maillot sur le dos m'a beaucoup apporté. Je l'aime autant aujourd'hui que le jour où je l'ai enfilé pour la première fois. Mais tout ceci ne serait pas possible sans mes coéquipiers. C'est un sport collectif, il ne faut pas l'oublier. Je me sens vraiment honoré de porter ce maillot. Et lorsque je le porte je ne joue pas que pour moi, mais aussi pour mes coéquipiers et pour chaque habitant du pays.

Comment voyez-vous la suite de la compétition maintenant ?

R.MC. : Il reste encore beaucoup de chemin, encore quatre ou cinq semaines si tout va bien. J'espère que nous réaliserons quelque chose de spécial à la fin...

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