Phillips : "La pression... comme toujours"

Par Rugbyrama
  • Mike Phillips - 09.10.2011 - Equipe du Pays de Galles
    Mike Phillips - 09.10.2011 - Equipe du Pays de Galles
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Mike Phillips, le demi de mêlée du pays de Galles s'est exprimé lundi avant la demi-finale qui doit l'opposer à la France. A l'image de ses coéquipiers, le futur joueur de Bayonne semblait porté par un vent d'euphorie. Et le sélectionneur Warren Gatland n'a pas l'air d'y être étranger.

Les Gallois se retrouvent dans le dernier carré pour la première fois depuis 24 ans.Vous pouvez devenir la première équipe galloise à jouer une finale mondiale. Ne sentez-vous pas la pression monter soudainement ?

MIKE PHILLIPS: La pression ? Quelle pression. Quand on joue un match international, il y a toujours une pression. En tout cas, pour nous les Gallois c'est comme ça. Alors la pression, je préfère la vivre dans notre situation. Nous venons d'enchaîner les bons matches, nous sommes dans une sorte de climat d'euphorie. C'est plutôt agréable à vivre.

On a le sentiment que Warren Gatland vous a fait franchir un palier.....

M.P: Il nous a apporté sa rigueur, son expérience, son ambition et surtout sa capacité à tirer le meilleur de chacun des joueurs. Voilà sa qualité principale. Mais il faut aussi saluer tout le travail du staff technique et de la Fédération qui nous a permis de nous préparer de façon optimale. On s'entraîne quand même depuis six mois, depuis la fin du tournoi des 6 Nations ou quasiment. Un travail de longue haleine qui porte ses fruits.

Quand vous avez débuté, pensiez-vous un jour jouer une demi-finale de Coupe du Monde ?

M.P: Franchement, non. J'avais ce rêve dans un coin de ma tête, mais ça me paraissait si difficile à atteindre sous le maillot gallois. Nous étions une petite nation quand j'ai débuté. Et puis tout s'est enchaîné comme dans un rêve.

Un mot sur la France ?

M.P: Les Français sont toujours difficile à affronter, avec tant de talents individuels. On commence à le savoir avec un match par an contre eux. Dans le dernier tournoi, nous avons perdu à Paris mais nous avons eu l'impression que nous aurions pu mieux faire. Mais dans le climat actuel, on préfère penser à nous-mêmes plutôt qu'à l'adversaire, on se dit qu'en faisant le moins de fautes de discipline possible, avec le jeu qui est le nôtre en ce moment, on peut très bien battre tout le monde.

Vous allez jouer à Bayonne après la Coupe du Monde. Parlez-vous quelques mots de français ?

M.P: "Papa",  "Comment-allez vous ?", c'est tout. Mais il me tarde d'apprendre, j'aime ça.

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