Jenkins : "La meilleure équipe dans laquelle j'ai joué"

Est ce le match le plus important de votre carrière ?

Gethin Jenkins: Je pense même que c'est le match le plus important de l'Histoire du pays de Galles à ce jour. Mais je disais la même chose du match de samedi dernier. Disons que le quart de finale nous a donné une petite expérience de ce genre de sensation. J'espère que ça va servir. Les jeunes notamment s'en sont ben sortis contre l'Irlande alors que beaucoup n'avaient jamais vécu un match avec autant d'enjeu...

Comment définiriez-vous ce parcours gallois ?

G.J: Avant le quart contre l'Irlande, Warren Gatland m'a pris à part pour me demander s'il s'agissait de la meilleure équipe galloise avec laquelle j'ai joué. Je lui ai répondu, on verra ça demain . Après la rencontre, il m'a posé la même question, j'ai répondu, oui !

Avez-vous conscience de l'engouement que ça déclenche au pays de Galles ?

G.J: Je l'imagine. Dans notre pays, tout le monde se connaît. Je doute qu'il y ait quelqu'un qui ignore ce qui va se passer samedi.

Vous avez peu joué ces derniers temps à cause d'une blessure au pied. Comment vous sentez-vous ?

G.J: Samedi à Wellington, c'est la première fois que je me sentais en pleine forme depuis très longtemps. Heureusement car contre les Fidji, je ne me suis pas du tout bien senti et je me suis trouvé dans le dur au bout de vingt minutes... Ca prouve que je vais en m'améliorant.

Craignez-vous la mêlée française ?

G.J: Oui, mais d'abord nous avons travaillé là-dessus dans la semaine mais cette situation n'est pas vraiment nouvelle pour nous. Nous jouons toute l'année contre des clubs français en Coupe d'Europe et chaque fois, ils font l'effort là-dessus. On va tâcher d'être à la hauteur. Ceci dit, d'une façon générale, je n'ai jamais connu de matches faciles contre l'équipe de France. Alors je sais ce qui m'attend.

Les fameuses règles que se sont imposées les joueurs pour ne jamais boire d'alcool, comment les vivez-vous ?

G.J: Pas si mal car vous savez, les occasions de boire un ou deux verres étaient si rares. L'emploi du temps est tellement chargé, les entrainements sont si intenses....Mais c'est vrai que notre solidarité passait par le respect des valeurs que nous avions mis en place.