Pierre : "Des tensions, il y en aura"

Par Rugbyrama
  • Julien PIERRE - 30.06.2011 - Entrainement
    Julien PIERRE - 30.06.2011 - Entrainement
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Au-delà d'être particulièrement intense sur le plan physique, le stage des Bleus au Chambon-sur-Lignon a pour but de souder encore un peu plus le groupe. Pour le deuxième ligne Julien Pierre, l'objectif est atteint et cette cohésion permettra aux Français de mieux traverser les moments de doute...

Comment qualifier ce stage au Chambon-sur-Lignon ?

Julien PIERRE : C'est très dur sur le plan physique, avec notamment ce raid du week-end passé pour commencer qui a été très éprouvant pour les organismes. J'ai aimé ça, c'était une belle aventure mais cela a été difficile lundi et même lors de la reprise de mardi. Là, je me sens un peu fatigué mais c'est normal et on va pouvoir se reposer la semaine prochaine (cinq jours de repos en famille, NDLR). En même temps, on est conscient de tous progresser physiquement. Nous sommes vraiment dans la préparation. On enchaîne depuis presque trois semaines.

Vous avez aussi touché un peu plus le ballon ces derniers jours. Est-ce que cela est un soulagement ?

J.P. : Cela fait du bien de toucher le ballon même si on avait déjà fait du skills à Marcoussis. Disons que cela devient plus collectif, plus spécifique. Les matchs amicaux vont vite arriver et il faudra être prêt.

Du coup, on a senti que les contacts devenaient de plus en plus denses...

J.P. : Bien sûr. Le rugby commence et les contacts deviennent plus intenses au fur et à mesure des séances, même à l'entraînement. C'est logique. Cela prouve notre envie. On entre un peu plus et petit à petit dans le vif du sujet.

N'avez-vous jamais tendance à vous restreindre pour éviter une blessure ?

J.P. : Non, je n'ai aucune inquiétude là-dessus. Personnellement, je ne me mets pas du tout de frein. On m'a toujours dit : "Si tu penses à la blessure, tu te blesses." J'ai envie d'être en Nouvelle-Zélande mais aussi de tout donner physiquement pour être au top et ne pas passer à côté de l'événement.

Est-ce que la concurrence existe déjà dans votre esprit ?

J.P. : On y pense forcément car tout le monde veut être titulaire au Mondial mais cela doit être un moteur pour le groupe et non le contraire. C'est pareil qu'en club. Mais par exemple, au niveau des deuxième ligne, nous sommes quatre et nous entendons très bien ensemble.

Le but du stage au Chambon était aussi de renforcer la cohésion du groupe. L'objectif est-il atteint ?

J.P. : Oui, mais dès le 28 juin, jour de notre rassemblement, les barrières de club ont vite disparu. Les masques sont tombés et c'est dans des moments comme le raid qu'on se révèle. Chacun est comme il est et l'important est de bien cohabiter. Après, s'il y a quelques tensions, c'est normal. On vit ensemble pendant quatre mois, les âges vont de 20 à 35 ans. Donc des tensions, il y en aura, c'est humain.

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