Carter prépare sa finale
Considéré comme le meilleur ouvreur de la planète, Daniel Carter a dû se résigner à quitter les All Blacks, sur blessure (adducteur), mais apporte une aide précieuse à ses coéquipiers. L'ancien Perpignanais conseille le jeune Cruden et décrypte le jeu français, en vue de la finale de dimanche (10h).
Pour compenser son départ, Carter travaille "de manière très proche avec les N.9 et 10". Au sujet d'Aaron Cruden (22 ans, 7 sélections), propulsé à l'ouverture en demi-finale face à l'Australie, le demi d'ouverture des Crusaders est admiratif: "Il m'a vraiment impressionné. On dirait qu'il a été dans l'équipe durant toute la saison. Il s'est remarquablement adapté".
Alors qu'approche la finale face au XV de France, un "énorme défi" face à la "bête noire en Coupe du monde", il fait aussi profiter ses partenaires de son expérience du "si" particulier rugby français qu'il a connu lors de son passage durant six mois à Perpignan en 2008-2009.
Le XV de France "est une équipe dangereuse, surtout quand ils sont dos au mur et avec beaucoup de détracteurs. C'est là qu'ils se réveillent, ils l'ont montré en 2007 (victoire sur les All Blacks en quart de finale 20-18) et en 1999 (victoire en demi-finale 43-31)", rappelle Dan Carter, pointant de nombreux points forts comme "une troisième ligne Bonnaire-Harinordoquy-Dusautoir "de classe mondiale" , un triangle arrière Palisson-Médard-Clerc qui l'a "impressionné" et un Morgan Parra qui n'a "pas beaucoup de défauts" dans son jeu d'ouvreur.
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