"Poursuivre sur notre lancée"

Les Samoa, les Tonga et maintenant les Fidji... Les hommes de Jake White auront eu le plaisir - ou plutôt la tâche - d'affronter les trois équipes du Pacifique dans cette compétition. Cela n'inquiète pas Jake White : "Si vous m'aviez dit deux ans en arrière que nos trois derniers matches seraient contre les Fidji, puis l'Argentine et la finale de la Coupe du monde, je pense qu'en Afrique du Sud, n'importe qui l'aurait accepté. Nous n'avons jamais perdu contre les Fidji ou l'Argentine. Nous allons donc poursuivre sur notre lancée."

Les Springboks sont confiants mais ne tombent pas dans l'excès, car les Fidjiens sont plus joueurs que leurs voisins. "Ils jouent très bien au rugby à 7" concède l'entraîneur des Springboks, avant que John Smit, le capitaine, ne rajoute qu' "ils ont des gars qui peuvent créer quelque chose à partir de rien. Sur un trois contre trois, ils trouvent des espaces que d'autres équipes ne voient pas".

Une des clés pour l'Afrique du Sud sera la capacité à priver les Fidjiens de ballons en bousculant la touche fidjienne et en imposant un défi physique permanent pour fixer les Fidjiens dans les regroupements. "Je pense ne pas trahir un secret en disant que l'on prendra les Fidji avec les avants. Nous avons un pack très agressif" lâche Eddie Jones, le transfuge australien que Jake White a convaincu de travailler avec lui.

Le seul problème pour les Springboks est la succession de blessures en première ligne au poste de pilier droit : BJ Botha, forfait définitif, puis CJ Van der Linde, dont la décision de l'aligner ou pas ne sera prise qu'au dernier moment par Jake White. Le staff sud-africain a du faire venir en urgence Jannie Du Plessis.