Penalva: "Pas des charlots"

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Le deuxième ligne du Portugal et de Blagnac, David Penalva, était remonté contre les instances après l’honorable défaite contre l’Italie (31-5). Pour lui, le Portugal a une nouvelle fois prouvé qu’il a sa place dans cette Coupe du monde et qu’il faut lui

Qu'a-t-il manqué au Portugal pour inquiéter encore plus l'Italie ?

D.P : Je ne sais pas. Je n'aime pas être mauvais perdant mais l'arbitrage n'a pas été clair. Il y a des fautes qui sont sifflées et qui sont un peu exagérées. C'est comme ça depuis le début de cette Coupe du monde. Après, dans le jeu, on a fait bonne figure même si on n'a pas eu vraiment le temps de récupérer depuis le match contre la Nouvelle-Zélande, samedi dernier.

Racontez-nous votre essai...

D.P : J'étais bien placé, il me semble avoir donné une accélération (sourire). Après la ligne est juste devant... C'est génial de marquer un essai en Coupe du monde.

Qu'est ce qui fait que l'an dernier, l'Italie vous passe 80 points et que cette fois, elle ne vous met pas quatre essais ?

D. P: On a fait une bonne préparation et puis sur ce match là, je me rappelle qu'il nous manquait pas mal de monde. Et les conditions n'étaient pas les mêmes. Là, c'est la Coupe du monde, c'est encore plus motivant. On n'a pas envie de passer pour des charlots. En plus, avec le public à grande majorité portugaise, on s'est transcendé.

Cette prestation, c'est aussi une nouvelle preuve pour l'IRB que les "petites équipes" ont leur place dans un Mondial...

D.P : Tout a fait. Quand j'entends dire qu'ils veulent réduire la compétition à 16 équipes, ça m'énerve. A ce rythme là, il ne nous reste plus qu'à regarder les Tri Nations à la télévision et puis basta car on voit bien que les grandes nations européennes sont aussi loin du compte à côté de celles de l'hémisphère sud. Même l'Argentine fait bonne figure et elle a commencé petit, comme nous aujourd'hui. L'Argentine, on sent sert comme exemple. Quand on la voit battre la France, ça nous encourage à continuer sur cette voie, à progresser. On ne baissera pas les bras car de toute façon ce n'est pas dans l'esprit de l'équipe.

Et c'est en affrontant les grandes équipes que l'Argentine a progressé...

D.P : Oui., il faut multiplier ce type de rencontres pour tirer vers le haut et pas vers le bas. J'en profite pour répondre à Monsieur Baquet (vice-président de la FFR et président de la Fédération internationale amateur, ndlr) qui avait peur pour le Portugal. Il faut arrêter avec ça! Contre les Blacks, il n'y a pas eu de morts, contre l'Ecosse non plus. On s'est préparé et on n'est pas des charlots. Ça commence à me saouler ce discours qui ne fait pas avancer les choses.

Pensez-vous avoir vos chances contre la Roumanie ?

D.P : La Roumanie est à notre portée. Quand on voit son résultat face à l'Italie, et le notre, on se dit qu'on peut les accrocher. Ça va être la guerre des tranchées. Après, si on a des ballons, il va y avoir du jeu. Contre eux, on sait comment on doit jouer et on va faire de gros efforts en conquête pour donner des munitions aux trois-quarts. C'est notre finale. Notre objectif avant cette Coupe du monde, c'était de gagner un match et c'est contre la Roumanie que nous avons une chance.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?